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jeudi, novembre 21, 2024
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    Tiesco le sultan, ce qu’il reproche à Dj Arafat

    Tiesco le sultan, un artiste qui dérange 

    Ses prises de parole sur les réseaux sociaux sont incisives. Il a décidé de critiquer, d’invectiver aussi par moment sans porter de gants. Tiesco le sultan dérange et ne laisse personne indifférent. Nous avons essayé de cerner l’intrigue qu’il constitue. Disc Jockey (DJ) à ses débuts (en 2005) dans le monde de la nuit à Marseille en France, il évolue aujourd’hui dans l’afro-trap, non sans avoir eu à flirter avec les notes musicales du coupé décalé. Par ailleurs, sa cible privilégiée, ce sont les artistes coupé décalé, surtout Dj Arafat. Pourquoi Tiesco le sultan en veut-il autant à Dj Arafat ? Qu’est-ce qu’il lui reproche ? . Entretien à suivre.

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    Tiesco le sultan, si je te dis que tu es un artiste qui dérange, que réponds-tu ?

    Il faut souvent déranger pour se faire remarquer et comprendre surtout quand on a 10 ans d’avance sur les autres.

    Tu commences en tant que DJ dans la nuit, ensuite tu entames une carrière musicale dans le registre coupé décalé, et après tu bascules dans l’afro-trap. Qu’est ce qui n’a pas marché ? 

    Toute a marché. C’est juste le destin. Je n’étais peut-être pas destiné à rester dans le coupé décalé car musicalement je suis au dessus. Il ne faut pas confondre animation et chanter. Mais j’aime toujours le coupé décalé. Mon passé de Dj-animateur est un véritable avantage pour moi dans l’afro-trap. Je suis très polyvalent, même MHD ne peut pas faire ce que je fais.

    Es-tu en quête de repère ?

    Non, pas du tout. Je suis super bien dans mon registre musical et ma vie professionnelle. Je sais d’où je viens et je sais où je vais. C’est juste le moment de gloire qu’on attend. Du coup, on travaille dur pour ça.

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    Marseille, Lyon, aujourd’hui Abidjan…que recherche Tiesco le sultan ?

    Je ne recherche rien. Je vis la vie comme elle me vient et comme je le sens. J’aime voyager, découvrir et apprendre. Abidjan, c’est juste le bon moment pour m’imposer définitivement comme l’un des leaders de la musique ivoirienne et africaine.

    Artiste, activiste, vidéoman…dans quelle catégorie doit-on te classer finalement ?

    Dans la catégorie des sultans, des rebelles, des leaders. Un artiste n’est pas simple et peut avoir plusieurs casquettes. J’aime la musique. C’est toute ma vie. Mais je suis aussi panafricaniste et j’ai une grande gueule. Quand je ne suis pas content, il faut bien que je m’exprime.

    Que reproches-tu véritablement à Dj Arafat pour l’invectiver autant ?

    Son manque de respect, manque de solidarité et ce comportement à se prendre pour le nombril du monde.

    ça ne te fatigue pas d’émettre autant de critiques à l’endroit de tes amis artistes ? 

    Non, pas du tout. Je suis humain. Donc, je donne juste mon point de vue et c’est une façon pour moi de les motiver à faire mieux. En tant qu’un leader rebelle, c’est quand même normal que j’aie mon mot à dire sur tout ce qui concerne le showbiz ivoirien quand bon me semble. Et plus, nous sommes très en retard sur l’occident et même certains pays africains,  donc soit, on te donne la main pour être premier, soit le rebelle va te recarder jusqu’à ce que les chose changent.

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    A travers toutes ces sorties sulfureuses sur les réseaux sociaux, que veux-tu que l’on retienne réellement de toi ?

    Je veux juste qu’on me respecte à ma juste valeur. Beaucoup ne savent pas tout ce que j’ai fait pour l’évolution du showbiz ivoirien. Toutes les épreuves que j’ai endurées, tous les artiste que j’ai aidés. Ils ne connaissent pas la bonne musique que je fais et les beaux clips que je fais, et tout ça pour le drapeau ivoirien. Je m’auto-produis, donc je ne me laisserai jamais faire.

    Ton dernier single  »Déjà vu », un message d’actualité qui met en lumière Sery Dorcas, Diaba Sora…c’est quoi vos rapports ?

    Mon dernier single est en quelque sorte un hommage aux femmes capables et indépendantes qui en ont déjà vu de toutes les couleurs. Et pour moi Dorcas et Sora qui sont de très bonnes amies en sont de beaux exemples, chacune à sa manière,  d’où les dédicaces. Je suis plus proche de Dorcas que Sora, mais elles me soutiennent énormément dans la promotion de mes singles sur les réseaux sociaux. Dorcas ne manque pas mes concerts à Abidjan. Elle est comme une sœur que j’aime beaucoup.

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