Depuis sa bourde en direct de la télévision nationale à l’émission C’Midi, Alisa Zenar fait l’objet de railleries et de vidéos gags. Mal lui en a pris en voulant corriger Sidiki Diabaté d’épeler le mot peintre en disant que peintre s’écrit avec a-i-n. Le lapsus est énorme et grossier, c’est clair. Mais pour autant, doit-elle faire l’objet de tant de méchancetés ? Doit-on condamner Alisa Zenar ? Nous avons essayé de mener la réflexion.
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Alisa Zenar appartient à une équipe de production
Si tel est que C’Midi aura opéré une véritable mue dans l’univers des productions de la RTI, c’est dire qu’elle répond à un plan de travail inhérent à une équipe de production bien constituée. Outre le producteur délégué, le réalisateur, les chargés et assistants de production ont pour tâche de travailler sur les fiches et du présentateur et des chroniqueurs. Bien plus encore, pour l’émission C’Midi, il y’a même un rédacteur en chef qui centralise toutes les rédactions dans le cadre de l’émission en question. C’est dire que les responsabilités sont à plusieurs niveaux.
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Et donc si C’Midi est bien préparée avec toutes les étapes qui s’imposent, les fiches de Alisa Zenar ont dû être rédigées par les chargés de production et révisées le cas échéant par le rédacteur en chef avant le rendu en direct. Seconde approche, sur les extraits diffusés sur les réseaux sociaux, à aucun moment aussi lorsqu’elle fait la faute, on ne voit le présentateur la reprendre et lui faire comprendre sa bourde. S’il faille donc condamner, proférer des moqueries, Alisa Zenar ne devrait donc pas être seule à faire face à tout cela. Que donc de la condamner à tout va, une immersion au sein de l’équipe de production de l’émission C’Midi s’impose pour voir d’où la faute vient réellement.