26 C
Abidjan
jeudi, novembre 21, 2024
More

    Derniers articles

    Municipales à Koumassi: bagarre à Inchallah, campagne… Adjaratou Traoré accuse

    A peine qu’elle commence que la campagne électorale pour les Municipales dans la commune de Koumassi est perturbée. Candidate indépendante, Adjaratou Traoré a apporté un démenti formel après avoir été accusée d’être à l’origine des heurts au lancement du meeting de son adversaire Cissé Bacongo, samedi à la place Inch’Allah.

    Polo et casquette rouge à son effigie, nous trouvons la députée de Koumassi cloîtrée dans un bureau avec une bonne cinquantaine de gros bras à l’entrée de son Quartier général (QG) en face de la Place Inchallah. Pour avoir accès à la candidate,vil nous a fallu une bonne vingtaine de minutes, signe de la tension qui prévaut au QG.

    La veille, samedi 26 août, des scènes de violences ont émaillé le meeting du candidat du RHDP, Cissé Bacongo, tenu juste en face des locaux du siège de campagne d’Adjaratou Traoré.  

    Pour la seconde fois au Municipales, l’Honorable Adjaratou Traoré croise le fer avec Cissé Bacongo Ibrahim, après les élections municipales de 2018, remportées par le maire sortant.

    “Je suis candidate pour répondre à un appel pressant et de détresse des populations de Koumassi”, nous confie-t-elle, mettant en avant sa proximité pour s’enquérir des préoccupations des populations et sa générosité largement témoignée dans les communautés.

    Et c’est justement dans les rues et au corps-à-corps qu’elle mène sa campagne. Mais au forceps. Selon elle, aucun espace ne lui a été accordé pour tenir ses meetings sur tout le territoire de Koumassi.

    “Nous avons écrit à la Préfecture d’Abidjan qui nous a ramené à la mairie de Koumassi estimant que c’est au maire que nous devons adresser le courrier. Ce que nous avons fait mais notre courrier a carrément été refusé par tous les services de la mairie”, explique-t-elle. 

    “Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, c’est du suffrage de la population qu’il s’agit. C’est l’expression de la volonté d’une population qui compte. Et c’est cela la démocratie”, estime la candidate. Et d’ajouter: “Nous ne voulons pas de bagarre et de problèmes parce que nous militons pour des élections apaisées. Nous souhaitons mener cette campagne de bout en bout dans la sécurité totale jusqu’au jour des votes. On a donc de faire des processions dans les rues et dans les quartiers, marcher et aller vers nos électeurs”.

    “Adja”, comme l’appellent ses partisans, se défend des accusations portées contre ses partisans par le Secrétaire exécutif du parti présidentiel à la suite des incidents survenus lors du lancement de la campagne du candidat Bacongo, samedi.

    “je demande qu’on évite tout ce qui peut provoquer des violences. Nous n’avons rien avoir avec ce qui s’est passé samedi au stade Inchallah. Mon équipe et mes partisans ont quitté vers 15H notre QG, encadrés par la police pendant que le meeting du candidat Rhdp se tenait juste en face de nous. On m’appelle me disant que j(ai envoyé des microbes pour agresser ses militants pendant le meeting. J’en ai ri, car cette méthode n’est pas des nôtre, nous avons toujours travaillé dans la paix, sans chercher à heurter qui que ce soit”, s’est défendue “Adja”.

    C’est une candidate décontractée que nous avons suivi, toute la soirée du dimanche, à travers les artères de Koumassi dans une bonne ambiance durant plusieurs heures. Une ambiance que nous espérons perdurer sur le reste de la période de campagne et le jour de vote.

    Latest Posts

    Don't Miss

    On garde le contact

    Pour être tenu au courant de toutes les dernières actualités, offres et annonces spéciales.