De nombreuses zones d’ombre, persistent dans le procès relatif aux massacres de Duékoué ouvert à l’encontre d’Amadé Ouérémi.
La perpétuité. C’est la peine encouru par Amadé Ouérémi alors que le procès ouvert en son encontre le 24 mars dernier devant la Cour d’assises d’ Abidjan, touche à sa fin. Présumé responsable des massacres perpétrés à Duékoué, lors de la crise militaro-politique de 2010-2011, cet ancien chef de guerre, surnommé la terreur de l’ouest, est accusé « d’assassinats massifs, viols, traitements inhumains et dégradants » commis dans la ville, théâtre de pires massacres.
Au moins 817 personnes d’ethnie guéré, soupçonnées de soutenir le régime de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ont été exécutées en une journée à Duekoué, principalement au quartier Carrefour. La première partie du procès, s’est achevée par les témoignages glaçants de rescapés des massacres.
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Tous accablent gravement l’ex-supplétif des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, créées par l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara.