Le Tribunal de première instance (TPI) de Bonanjo a refusé de remettre en liberté Martin Camus Mimb et son ami Wilfrid Eteki.
Me Patrice Oum, avocat des prévenus, soutient pour sa part que les faits pour lesquels ses client sont poursuivis ne correspondent pas avec un cas de flagrant délit.
Brandissant l’article 12 (b) du Code de procédure pénale, il affirme que les mandats de détention sont irréguliers, car explique-t-il, le procureur de la République peut délivrer un mandat de détention provisoire en cas de flagrant délit. Or, pour le cas d’espèce, , les prévenus n’ont pas été pris en flagrant délit.
«Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une détention illégale, arbitraire et abusive fortement condamnée par le présent code ainsi que par tous les textes internationaux prévus à l’article 2 du Code pénal», ajoute le juriste qui rappelle également que la liberté est le principe et la détention la règle.
Malicka Bayemi, la jeune fille de 24 ans dont les photos érotiques ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux a présenté sa version des faits au tribunal.
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Revenant sur la journée du 14 juin où tout a commencé, elle reconnait premièrement que Wilfried Eteki est « son ami », rapporte notre source présente dans la salle d’audience.
« Ce matin, il est venu me chercher et m’a ensuite amené dans le bureau du journaliste en me présentant comme « sa lumière » », raconte Malicka.
« Une fois restés seuls, le journaliste va me faire des avances en me demandant ensuite de lui sucer le sexe », poursuit-elle.
« Wilfried Eteki reviendra plus tard tenant dans les mains une bouteille de Jack Daniel’s »
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Alors que toute la salle d’audience était tenue en haleine, Malicka Bayemi va solliciter une pause pour aller faire ses besoins naturels.
L’audience sera donc suspendue et renvoyée au 8 septembre prochain pour « régularisation » de la collégialité.