Anzata Ouattara nous parle de l’adaptation télé de ses nouvelles, « Les coups de la vie » ainsi que de la dédicace de ses deux derniers romans. Entretien.
Avec la cérémonie de présentation officielle et de dédicace de vos deux dernières œuvres, prévue pour ce vendredi 31 janvier, à combien d’ouvrages êtes-vous ?
Ces deux ouvrages portent le nombre à 11. Ma bibliographie est composée des œuvres suivantes : « Les coups de la vie », tome 1 à 6, « Altiné, mon unique péché », « Safora » et « l’odeur de la haine ».
En combien de temps avez-vous écrit tous ces ouvrages ?
J’ai commencé cette aventure d’écrivaine en 2009.
Qu’est-ce qui vous rend si prolixe ?
Je suis tout simplement une passionnée. J’adore ce que je fais. Je pourrai aussi dire que je suis inspirée et j’ai le profond désir de partager tout ce qui bouillonne en moi avec mon public. Je m’inspire de la société et mes œuvres, racontent des histoires vécues dans les sociétés africaines.
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Les coups de la vie, qui sont des nouvelles qui retracent des histoires vécues dans les sociétés africaines ont connu un véritable succès, au point qu’ils ont connu une adaptation cinématographique ? L’entrevoyiez-vous ainsi ?
Pour moi, « Les coups de la vie » sur le petit écran, c’est un rêve qui se réalise. Au départ quand j’ai pensé cette rubrique, je voyais bien ces histoires être portées sur le grand écran. Et lorsque l’hebdomadaire Go Magazine est né. J’ai eu l’idée de la proposer dans l’intention que cette rubrique puisse permettre d’interagir avec le public et booster ainsi les ventes.
L’objectif est donc atteint ?
Oui en effet, mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous avons d’autres ouvrages en préparation et nous pensons déjà à la saison 2 des coups de la vie en adaptation télé.
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On se rend bien compte que la saison 1 a énormément de succès. Nous pensons déjà à la sélection des histoires pour la 2ème saison. C’est une véritable aubaine, parce que le public que je n’arrivais pas à toucher à travers mes ouvrages peut ainsi l’être à travers la télé.
Combien de nouvelles ont été choisies pour la première saison des coups de la vie ?
Pour la première saison des coups de la vie, l’équipe de réalisation a eu à travailler sur les tomes 1, 2 et 3. Il y a eu 21 histoires au total pour 105 épisodes.
Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne et Un rêve presqu’impossible, s’inscrivent-ils dans le même registre que « Les coups de la vie » qui vous ont révélé au public ?
Non, ces deux dernières œuvres sont des romans tandis que «Les coups de la vie », sont des nouvelles de même que « Odeur de la haine » Safora et Altiné, mon unique péché, sont aussi des romans.
Quelle est la trame de ces deux romans ?
Ferlah et Un rêve presqu’impossible.
« Ferlah ou le dernier maillon de la chaîne » nous plonge dans la pure tradition Senoufo à la fin du XIX ème. C’est l’histoire d’un roi qui avait pour soucis de perpétuer sa descendance. Il avait trois fils. Deux d’entre eux avaient décidé de ne pas se marier pour des raisons initiatiques de guerre. Et celui qui avait décidé de se marier, avait deux femmes et n’avait pu malheureusement avoir d’enfant après 8 ans. Cette situation préoccupait au plus haut point le roi, puisque son peuple commençait à s’impatienter et à jaser.
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Aussi s’est-il mis à interpeller tous les oracles de la contrée pour qu’on lui fasse savoir ce qui empêchait son fils d’avoir des enfants. C’est alors que l’oracle lui a fait savoir que celle qui allait perpétuer sa descendance se trouvait à des milliers de lui. Quand on sait que le peuple Senoufo est tout aussi conservateur que sédentaire, on imagine bien tous les efforts qui ont dû être consentis pour aller chercher si loin la perle rare…. Après avoir eu l’accord de l’heureuse élue, l’histoire va véritablement commencer.
Qu’en est-il du second roman « Un rêve presqu’impossible »?
C’est l’histoire d’une jeune fille du nom de Colombe qui avait un talent de chanteuse. Son père croyait vraiment en elle mais malheureusement celui-ci vient à décéder très tôt si bien que la jeune fille aura énormément de mal à assurer ses cours. La demoiselle se voit contrainte d’aller chercher du travail dans un piano-bar. Elle chantait à mi-temps afin de se faire un peu d’argent pour subvenir à ses besoins et payer ses cours.
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Les vicissitudes de la vie n’ont jamais pu altérer son rêve de devenir une star de la musique. Elle a dû faire fi de ses sentiments à un moment donné au point de renoncer même à l’amour qu’elle avait pour un homme afin de poursuivre son rêve. Cette histoire vient rappeler aux jeunes filles que l’essentiel dans la vie est d’avoir un objectif noble et de se donner les moyens de l’atteindre peu importe les difficultés que l’on peut rencontrer.
