Le centre social du quartier Dioulabougou de Man pour ces législatives a enregistré l’après-midi, des échauffourées entre les candidats.
Chacun des candidats après avoir accompli son devoir civique, a décidé de sillonner différents lieux de vote pour vérifier le bon déroulement du scrutin. Par une pure coïncidence, Koné Lama et le ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté, se sont retrouvés au centre social de Dioulabougou de Man.
Le sieur Koné Lama ayant constaté une tablette défaillante dans un bureau de vote a voulu arrêter de force le scrutin. Ce que le candidat RHDP n’a pas accepté, en interpellant l’indépendant sur le fait que c’est la Commission électorale indépendante (CEI ) qui peut prendre ce genre de décision.
Cette situation a engendré des échanges de paroles qui ont abouti à des échauffourées entres les deux camps et leurs différents gardes de corps.
Interrogé, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) du Tonkpi, Gnangadou Ousmane, a souligné pour sa part qu’une tablette défaillante n’arrête pas le processus du vote.
« La tablette est un moyen d’identification biométrique. Lorsqu’elle est défaillante, l’électeur peut accomplir son devoir civique si son nom figure sur le listing et si l’électeur a une carte à photo. Voilà ce que dit la loi, donc la défaillance d’une tablette n’arrête pas le vote », a-t-il fait savoir.
Six listes sont en compétions pour ces législatives dans la circonscription de Man commune, pour deux postes à pourvoir. 1232 candidats sont en compétition pour ces législatives du 6 mars en Côte d’Ivoire. Et 7,5 millions d’électeurs vont en choisir 255 pour l’hémicycle, rappelle-t-on