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vendredi, novembre 22, 2024
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    Le coup de force électoral de Ouattara mis à nu : les révélations une source diplomatique à Jeune Afrique

    Les Ivoiriens ont répondu présent au boycott de la présidentielle du 31 octobre 2020, lancé par Bédié et Affi. Jeune Afrique se prononce.

    « Globalement, la participation a été très faible à Abidjan. Sur l’ensemble du territoire, on oscille entre des zones où le taux a été vraiment bas et d’autres où les électeurs se sont mobilisés notamment dans le Nord », confie un membre d’une mission d’observation électorale indépendante.

    Selon nos sources, des observateurs ont parfois constaté certaines incohérences sur les taux de participation affichés après le dépouillement. « Dans un bureau de vote d’une ville proche d’Abidjan, il y avait 300 bulletins dans l’urne, alors que seulement 30 personnes avaient émargé. Ce n’est pas un cas isolé », affirme une source diplomatique.

    Si le scrutin s’est déroulé dans le calme à Abidjan et le nord du pays, plusieurs incidents ont eu lieu dans différentes villes et localités du Centre et du Sud. Les opérations de vote y ont été fortement perturbées. À Botro (Centre), un manifestant est mort et plusieurs personnes ont été blessées dans des affrontements entre la population et les forces de l’ordre.

    À Yamoussoukro, des barricades ont été érigées dans différents quartiers, où des heurts ont éclaté faisant un mort. Les affrontements à Tiébissou, où l’un des axes de circulation était bloqué, ont fait 4 morts et 27 blessés, selon le maire. À Zaranou (Est), l’antenne de la CEI locale a été incendiée. Dans le village de Téhiri, près de Gagnoa (à environ 100 km au nord-ouest d’Abidjan), des manifestants s’en sont pris au matériel électoral, avant que des jeunes munis de machettes ne les affrontent. Enfin, à Bocanda, dans la région de Daoukro, des individus ont saccagé des bureaux de vote, tout comme à Vavoua, dans le centre du pays, où du matériel de la CEI a également été endommagé.

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    « Depuis dix jours, la contestation s’est renforcée dans les zones rurales, notamment en pays baoulé. Le nombre de routes barrées a été multiplié par deux ou trois. Les deux ou trois prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir du pays », estime une source sécuritaire.

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    Le jour le plus long s’est donc achevé. Le ciel n’est pas tombé sur la tête des Ivoiriens, mais le pays n’est pas plus avancé, empêtré dans ses querelles de leadership, victime de l’intransigeance de ses hommes politiques, alors que pointe le spectre du repli communautaire. Recroquevillés sur leurs positons, les camps se répondent sans jamais s’écouter. Le bras de fer se prolonge. Difficile de dire qui en sortira vainqueur. Pas forcément les Ivoiriens….LIRE LA SUITE SUR JEUNE AFRIQUE

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