La petite Zota, Ange Kanon Patricia ou Zota tout court, nouvelle muse des danses urbaines en Afrique ? Le mot est juste à propos, tel l’impact de la danseuse de Serge Beynaud est réel. Les jeunes s’identifient à elle. Elle fait rêver. Suivie par un million de personnes sur Instagram, elle n’a pas connu des débuts faciles dans le monde de la danse en atteste son témoignage à travers cette interview. Il y’a des occasions à ne pas rater. Et s’il y en a bien une que Zota n’a pas voulu perdre, c’est bien celle-ci.
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Avec quels artistes as-tu fait tes premières chorégraphies ?
A mes débuts, j’ai eu l’opportunité de partager des scènes avec des artistes comme Nelly Jouma, Dj Arsenal, Jean Jacques Koaumé, Molaré, Dj Caloudji…
A tes débuts, il y’a eu forcement des railleries. Raconte nous quelques anecdotes que tu as vécues à l’entame de ta carrière
Oui à mes débuts j’ai vécu tellement de mésaventures.. mais je vais raconter une qui m’a vraiment marqué : c’était à la faveur de mon tout premier voyage en avion avec Beynaud. Avant la date prévue, il m’a demandé si j’avais un passeport et j’ai répondu oui tellement que j’avais peur de rater cette occasion. Et pourtant, je n’avais pas de passeport. Donc imaginez le stress afin de me faire établir un passeport dans les plus brefs délais. J’ai alors fait appel à Monsieur John Chahin Sombo qui m’a aidé à obtenir un laisser passer avec lequel j’ai finalement pu voyager.
»Serge beynaud : Bonjour ma petite…mon manager va t’appeler »
Qu’est ce qui t’a donné la force de continuer dans ta carrière de danseuse malgré les embûches
Dans un premier temps, c’est mon amour pour la danse, et ce, au sens christique du terme. J’aime danser, ça reste une réelle passion pour moi. J’ai été aussi beaucoup encouragée par ma famille. Je n’occulte pas non plus les conseils dont j’ai bénéficiés de la part de mes amis et de mon patron, Serge Beynaud.
Qui dit Zota aujourd’hui dit forcément Serge Beynaud. Raconte nous votre rencontre et les premiers mots échangés
Notre première rencontre s’est faite à la faveur de l’enregistrement de l’émission »Stars Tonnerre ». Il m’a apostrophé avec les civilités déclinées ainsi : »Bonjour ma petite ». J’ai retorqué : »Bonjour papa… ». Il m’a ensuite dit ceci : »Je dois sortir mon second single et j’aimerais travailler avec toi. Mon manager va alors t’appeler… ».
»J’ai apporté l’amour de la danse à plusieurs jeunes »
Quelles sont les expériences fortes que vous avez vécu ensemble ?
L’expérience la plus prégnante a été le départ de mes ex collègues ( Annick et Sandia).
Il t’est arrivée de vouloir arrêter de danser avec Serge Beynaud ?
Non, pas du tout.
Des années après, te voici devenue une véritable célébrité. Lorsque tu jettes un regard dans le rétroviseur, qu’est-ce que tu as envie de partager comme témoignage ?
Il y’a tellement d’images qui défilent à la fois. Mais quand je regarde dans le rétroviseur, le témoignage que je veux partager, c’est déjà de mentionner que je n’ai pas eu un parcours vraiment facile comme d’autres pourraient le penser, mais avec ma foi en DIEU, mon amour pour le travail, le courage, la rage de vaincre et grâce aux conseils de mes devanciers, je suis en train de réaliser petit à petit mon rêve.
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Un million d’abonnés sur Instagram, qu’est ce que cela représente pour toi ?
C’est vraiment une joie pour moi d’être la première danseuse ivoirienne à avoir 1 million d’abonnés sur instagram et je rends gloire à DIEU pour ça.
Zota continuera à danser jusqu’à quel âge ?
Vraiment l’âge ne compte pas pour moi à ce niveau. Même à un âge très avancé, je serai toujours dans le domaine de la danse.
Dans le monde de la danse justement, que penses-tu avoir apporté ?
J’ai apporté l’amour de la danse à plusieurs jeunes. La plupart des danseurs aujourd’hui s’inspirent de mon style de danse et cela ne peut que me réjouir. La danse est vue maintenant comme un métier, un vrai. Et tout ça, je le dois à une personne très spéciale, mon patron SERGE BEYNAUD.