»On se renouvelle pour pouvoir suivre le rythme »…Le coupé décalé est une musique en pleine mutation. Pour rester dans la couleur du temps, il faut s’adapter. C’est ce qu’essaie de faire constamment Serge Beynaud. Il y’a un an, il déboulait le remuant »babatchai » qui rappelle les premières sonorités de la »sagacité ». »Débrouiller Débrouiller », chanson issue du même assemblage arrive dans quelques jours. En exclusivité, Serge Beynaud a choisi Abidjanpeople pour en parler. Sa chaîne de restaurant fast-food, belle trouvaille dont toute la ville parle. L’ouverture est prévue pour quand ? Scrutez ces lignes et vous en saurez davantage. Serge Beynaud, ce qu’il n’a jamais osé dire, c’est entre ces lignes. A suivre.
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Comment te portes-tu ?
Tout va pour le mieux, je me porte à merveille
Où en es-tu avec la célébration de tes dix ans de carrière ?
On travaille toujours sur le projet. Vous savez, les grands événements demandent beaucoup de temps de préparation.
Tu as promis un grand show à tes fans à Abidjan, tu en es à quel niveau ?
On est toujours dans l’organisation, les partenariats et autres avant d’annoncer la date officielle. En terme de contenus, ce sera un spectacle du jamais vu. Donc, on travaille depuis des mois là dessus. Tout ce que je peux dire pour vous rassurer, c’est que le public ne sera pas déçu.
C’est quoi tes challenges pour 2019
Pour cette année, le plus gros challenge sera la qualité du spectacle que je vais donner à Abidjan. C’est le projet primordial.
Musicalement, tu sembles voler haut. Comment expliques-tu la baisse de régime au niveau du mouvement coupé décalé ?
Je pense que le coupé décalé n’est pas en baisse. Il est plutôt en pleine mutation parce que nous avons une vague de nouveaux artistes qui y ont apporté un peu de fraîcheur. Donc on se renouvelle pour pouvoir suivre le rythme.
Quelle est la fréquence de tes sorties pour cette année 2019 ?
Je garde la même fréquence qui consiste à sortir un single chaque trimestre.
»Babatchai » reste ton plus gros succès à l’instar de »Okinninkpin » en son temps. A quand la prochaine étincelle ?
« Débrouiller débrouiller » est le nouveau classique sur lequel je travaille actuellement. J’ai même tourné le clip que hier ( ce lundi 18 mars 2019) . C’est une chanson qui va faire parler d’elle comme »babatchai ». Le lancement est prévu pour la mi avril.
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Serge Beynaud se révèle au jour d’aujourd’hui comme un redouble business man. Combien pèses-tu financièrement ?
Rires! Difficile de dire. Je mange à ma faim. J’arrive à gérer mes charges, à subvenir aux besoins de ma famille, à me faire plaisir quand j’en ai envie. C’est déjà ça l’essentiel. Le reste, ce n’est vraiment pas important.
De manière exhaustive, quelles sont les activités dans lesquelles tu as investies ?
»C’est une CHAÎNE qui est lancée »
Principalement dans la musique, puisque j’investis sur moi-même et après je suis ouvert à toute sorte d’activités pourvu que je comprenne le fonctionnement et l’organisation pratique pour la rendre rentable.
La chaîne de restaurant fast-food, on en parle. D’où l’idée t’est venue ?
C’est une idée que j’ai nourrie depuis maintenant quelques années , mais je n’avais pas le temps de m’y consacrer. L’idée est d’avoir une marque de fast-food 100% ivoirienne à l’image de ce qui se fait aux Etats-Unis où il y’a une multitude de fast- food bien connue dans le monde entier. Alors pourquoi pas la même chose avec des recettes africaines ? Cela m’est venu le plus naturellement du monde. Et vu que j’habite dans la zone de la ville de Grand Bassam et que la restauration rapide n’y est pas vraiment développée à part les restaurants traditionnels, il fallait tenter le coup. Il y a une clientèle potentielle avec beaucoup de jeunes. J’ai trouvé injuste qu’il faille se déplacer jusqu’à Abidjan pour déguster des tacos ou un bon hamburger. Il y a des menus pour plaire à tout le monde, mais la particularité est que c’est un fast-food ivoirien qui utilisera des produits locaux. Les prix aussi sont très abordables.
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Tu vas t’arrêter au seul espace sur la route de Bassam, ou il y en aura plusieurs ?
Non, c’est une chaîne qui est lancée. Le premier restaurant, j’ai voulu le faire à Bassam parce qu’à la base, c’est ma ville de cœur. J’adore la ville de Grand Bassam, une ville reposante, la brise de mer et tout…en plus, les gens y sont très chaleureux, raison pour laquelle, je m’y suis installé. Les autres restaurants vont suivre dans d’autres communes à Abidjan et pourquoi pas à l’intérieur du pays.
Le fast-food Hit t’a coûté combien en terme d’investissement ?
Je n’ai pas encore fait les comptes. Pour l’instant, ce que je peux dire, c’est que c’est une auto-création avec des couleurs et des recettes qui seront les mêmes dans chaque restaurant…Il a fallu faire des études avec des professionnels …je vous laisse donc faire les calculs.
L’ouverture, c’est pour bientôt. Que prévois-tu de particulier ?
Le restaurant en lui-même est déjà particulier, (rires) donc il n’y aura pas de truc vraiment spécial à part qu’on y verra défiler plusieurs célébrités ce jour-là. On réserve les grosses surprises pour les mois à venir. Nous ouvrirons officiellement le 6 avril. Mais là déjà, dès le 1er avril, ce sera l’ouverture technique donc les gens peuvent passer goûter.
La maison remportée lors des PRIMUD, que devient-elle ?
Elle me sera livrée ces temps ci. En tout cas, avant le lancement de la prochaine édition. Les travaux ont pris du temps, mais ça avance.
Un coup de gueule, un coup de coeur
Rien de spécial à part vous dire merci de l’opportunité qu’abidjanpeople me donne de pouvoir m’exprimer. Restez toujours aussi professionnels et bon vent pour la suite. Un grand merci à tous mes fans pour leur soutien.