Marine Le Pen a révélé ce 5 février 2021, que si elle accédait à l’Elysée en 2022, ses premières décisions concerneraient l’immigration.
« Ma première décision sera de maîtriser l’immigration par la reprise en main de nos frontières, de notre politique de visas », a déclaré la présidente du Rassemblement national sur BFMTV et RMC.
« J’irai voir les pays dont sont issus les immigrés pour leur dire qu’ils doivent reprendre leurs compatriotes lorsque ceux-ci sont en situation irrégulière », a ajouté la dirigeante d’extrême droite, donnée face à Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle par plusieurs instituts de sondage.
« Je changerai le code de la nationalité pour que la nationalité française s’hérite ou se mérite. (Pour) qu’on ne se retrouve pas à donner de manière quasi automatique à M. Coulibaly (auteur de l’attentat de l’Hyper Cacher en janvier 2015, NDLR) la nationalité française alors qu’à 18 ans il avait un casier judiciaire long comme le bras », a ajouté Marine Le Pen.
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Alors que le président des Républicains Christian Jacob dénonce dans le Figaro une « entente tacite » entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen en vue de 2022, la cheffe du RN a répondu que M. Jacob « devrait travailler », et a lancé un appel aux élus locaux, y compris LR, à la « rejoindre » et à se « détourner de ces états-majors qui sont manifestement compromis ».
« Il me faut tous les gens (…) qui ne veulent plus de la politique d’Emmanuel Macron » et qui veulent « un monde organisé, structuré, dans lequel on ne demande pas aux policiers d’être des assistantes sociales (…), où les méchants sont condamnés et les gentils sont récompensés ».
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A propos de la hausse de 15% de la dotation matérielle accordée aux députés, qui a provoqué des remous, la députée du Pas-de-Calais a dit qu’elle « comprenait que ça choque les gens qui sont dans la difficulté » et suggéré à sa place des « compensations entre députés, entre ceux qui ne l’utilisent pas et ceux qui l’utilisent ».
Marine Le Pen a précisé qu’elle-même « n’utilise quasiment pas » cette dotation.
Elle a souligné que les députés avaient « fait beaucoup, beaucoup d’efforts pous baisser le coût de la démocratie » et qu’il « faut qu’ils aient les moyens de travailler correctement ».