La 6è édition du Sénang, achevé a été marquée par un hommage au défunt Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.
L’une des marques de cet hommage a été l’ouverture du festival au Djassa, un espace de rencontre dans la cour familiale du défunt. Des témoignages y ont décrit l’ancien Premier ministre comme un homme profondément ancré dans sa culture sénoufo et qui prenait plaisir à se retrouver parmi les initiés du Poro ou des danseurs traditionnels lorsqu’il en avait l’occasion malgré ses hautes fonctions.
« Amadou Gon Coulibaly a laissé à Korhogo un héritage immatériel », a déclaré le promoteur du festival, Alexis Sékongo, évoquant la mémoire de l’homme et la grande perte que constitue son décès.
Pour pérenniser sa mémoire, conformément à la tradition sénoufo qui veut qu’un grand homme ne meure pas, il a annoncé l’institution deux prix dont le super prix Amadou Gon Coulibaly à partir de la prochaine édition du Sénang.
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Cette 6è édition du Sénang, commencée samedi, n’a pas connu la participation de délégations sénoufo venus des autres pays de la sous-région du fait de la pandémie de coronavirus, a justifié M. Sékongo.