Serge Bri, Président du MOPEN, fait des révélations sur Hambak et 1 milliard du gouvernement pour la réouverture des bars.
De partout, les témoignages et confidences affluent, après la mort Hamed Bakayoko dit Hambak, décédé le 10 mars 2021. C’est le cas du Président du MOPEN (Mouvement des opérateurs économiques des Établissements de Nuit), Serge Bri.
Serge Bri explique comment Hamed Bakayoko a pesé de tout son poids pour la réouverture et la subvention octroyée aux établissements de nuits de Côte d’Ivoire. «Nous devons notre ouverture et la subvention grâce à HAMBAK. Il a pesé de tout son poids auprès du Chef de L’Etat », explique Serge Bri.
Avant d’ajouter: «lors d’une fête de Tabaski, quand on était fermé et c’était vraiment très chaud pour nous, le Premier ministre en présence d’Asalfo, Molare, Kabila et Al Moustapha, Chico Lacoste et Solo SS, nous dit ceci : «Les gars du MOPEN, vous aurez 1 Milliard 500.000 Frs du gouvernement pour vous relever, ce qui fut. Cette somme a profité et continue de profiter à tous les acteurs de la chaîne ».
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Né le 8 mars 1965 à Abidjan, dans une famille de la classe moyenne, cet homme de confession musulmane, originaire du nord du pays, s’était intéressé dès sa jeunesse au journalisme et à la politique. A 25 ans, il avait créé le journal Le Patriote, devenu le quasi-organe du Rassemblement des républicains (RDR), le parti de M. Ouattara, auquel il avait adhéré dès sa fondation, en 1994.
Son ascension politique avait vraiment commencé en 2003 quand, à 38 ans, il était devenu ministre des télécommunications et des nouvelles technologies, un poste qu’il gardera dans tous les gouvernements d’union nationale, sous le régime de l’ex-président Laurent Gbagbo.
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Avec l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara en 2011, il avait hérité du stratégique ministère de l’intérieur, qu’il avait conservé jusqu’en 2017, réussissant à maintenir l’ordre dans un pays revenant à la paix, notamment grâce à ses nombreuses relations dans tous les milieux, aussi bien parmi les anciens chefs de la rébellion que dans l’opposition.