DJ Lewis, alors qu’il se prononçait sur l’emprisonnement de l’artiste du coupé-décalé, Tiesco le Sultan, l’auteur de la chanson «Grippe Aviaire» en a profité pour lever un coin de voile sur la triste fin de DJ Arafat, décédé le 12 aout 2019 dans un accident de moto à Abidjan.
L’arrestation de Tiesco le Sultan continue d’occuper les débats dans le monde du showbiz ivoirien. Artiste du coupé-décalé, l’homme a été déposé en prison pour « diffamation, injures et outrage public à la pudeur sur les réseaux sociaux ». Une situation qui a suscité l’émoi au sein du collectif des artistes du coupé-décalé qui tente, à qui mieux mieux, de porter secours à ce confrère en difficulté.
Le dernier en date est le chanteur DJ Lewis. Selon, l’auteur du titre à succès «Grippe Aviaire», «la prison n’est pas une fatalité», car « (…) dans tout ce qui peut nous arriver comme épreuve dans cette vie, il y a toujours quelque chose qu’on tire comme expérience et qui nous grandit et nous fortifie », a laissé entendre l’artiste au micro de Vibe Radio.
Prenant l’exemple de DJ Arafat, M. Sans Guêbê a expliqué comment le Yorobo, inculpé au pays, a préféré fuir le problème au lieu de l’affronter avec tous les problèmes que cela a généré par la suite. « Voyez-vous à un moment donné de son vivant, mon jeune frère Arafat, paix à son âme, se permettait tout, au point de penser qu’il était un intouchable. Il y a eu un procès contre lui en 2018 et un mandat d’arrêt avait été lancé contre lui, alors qu’il était en France. Il n’est pas rentré au pays. Il a fallu la grâce Présidentielle qui avait été faite en 2018 pour qu’il revienne en Côte d’Ivoire plusieurs mois après », se souvient-il.
Tout en regrettant la triste fin de son « petit frère », DJ Lewis pense que cette mésaventure a été l’élément déclencheur de la série de problèmes que le Daishikan a rencontré par la suite et qui, malheureusement, l’a conduit au tombeau. « Si Arafat avait accepté d’aller purger sa peine en prison, c’est clair que toute cette dépression qu’il a vécue à son retour au pays et puis ensuite l’accident tragique de moto, tout ça ne serait pas arrivé. Parce qu’en ce moment-là, il ne serait pas en liberté, il serait tranquillement à la MACA en train de purger sa peine. Il allait sortir grandi après comme un Mandela et également voir sa cote de popularité encore grimper aujourd’hui… Mais dommage », regrette-t-il.