C’est l’émoi sur la Toile ivoirienne depuis hier. Égorgé à Marcory, la tête du chantre Sylvio Emmanuel a été retrouvée dans les bureaux d’un homme de Dieu à Koumassi. Un prophète du nom de Niava Jean. Un crime crapuleux qui met à nu une fois de plus les pratiques dont sont passés maîtres ces dernières années les serviteurs de Dieu qui foisonnent en Côte d’Ivoire. Hélas, au nom de la foi, on tue, on embrigade, on embastille. Le peuple aveuglé par une pauvreté sans nom se laisse aller aux fadaises de personnes sans scrupule qui escoquent et tuent maintenant au nom de Dieu. Un crime qui ne restera pas impuni, c’est sûr. Puisque le scélérat, l’indélicat homme de Dieu ( si on doit encore l’appeler ainsi) est aux mains de la police et attend d’être situé sur son sort. Au nom du dieu mamon, l’argent à tout prix et par toutes les voies sont à explorer par ces personnes sans foi, ni loi. Les pouvoirs du vaudou et autres pratiques sataniques sont de très peu face à leurs ambitions démesurées de contrôler le monde. On ôte la vie maintenant à son semblable.
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Le chantre Sylvio Emmanuel assassiné par le prophète Niava Jean, les faits
En effet le jeune Sylvio Emmanuel était Chantre dans l’Eglise Évangélique »La Cité Du Salut » sise à Marcory Aliodan (Sans-fil), une église annexe de l’église du prophète Niava Jean.
Pour des raisons spirituelles, le chantre décide d’observer trois jours de jeûne. C’est à la veille du troisième jour qu’il a été malheureusement tué au sein de l’église, sa tête coupée et emportée par la suite par des criminels envoyés. Après quelques heures d’enquêtes, la tête du jeune chantre de l’éternel a été retrouvée dans une Eglise à Koumassi-Akromiabla (Terminus du bus 32) dans les toilettes du bureau du prophète Niava Jean qui a été automatiquement mis aux arrêts ainsi que l’un de ses présumés complices.
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Actuellement détenu dans un commissariat de Marcory, le prophète Niava Jean refuse de parler aux policiers en attendant l’arrivée de son avocat. Une affaire macabre qui n’a fini de livrer tous ses secrets et qui met encore une fois à nu la cruauté de personnes qui se servent du nom de Dieu pour abuser d’honnêtes citoyens.
