Les choses vont vite en Côte d’Ivoire. Une session parlementaire prévue ce vendredi 8 février a été convoquée par le Président de la République, Alassane Ouattara au titre de l’article 95 qui stipule ceci : le parlement est convoqué en session extraordinaire par le président de chaque membre sur un ordre du jour déterminé, à la demande du Président de la République. L’ordre du jour, voici la première entrave à l’information parlementaire signée du 5 février 2019 qui n’en comporte pas un. Seconde entrave, si démission il doit avoir, lors de la session parlementaire, Guillaume Soro voudra soumettre celle-ci aux députés pour un vote. Dans lequel cas, il faudra atteindre le quorum de 124 députés. Bref, plusieurs entraves se dressent à un processus qui devrait voir démissionner au finish Guillaume Soro, tel que le veut et le souhaite le plus tôt possible, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.
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Démission actée ce vendredi, l’après Guillaume Soro
Là dessus, Abidjanpeople a approché un journaliste réputé qui fait l’analyse suivante : »Guillaume Soro a plusieurs choix, soit sortir avec tous les honneurs en entérinant sa démission. Après quoi, il va poursuivre ses études aux Etas-Unis comme il le souhaite, soit, il décide de transformer en parti politique tous ses mouvements de soutien que sont UDS, RACI et autres pour se lancer dans la bataille aux élections présidentielles. L’on a plusieurs cas de dirigeants africains qui, au bout du compte en sont arrivés à la magistrature suprême. Soro joue son avenir politique. A lui d’assumer ses choix, assumer de souffrir, de renoncer aux avantages dus à son statut de président d’institution. C’est sur ces différents points qu’on l’attend ».
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Guillaume Soro ne pèse rien selon ses détracteurs
Un point abordé par le journaliste consultant que nous avons approché est celui-ci : »Selon ses détracteurs, Soro ne pèse rien. Et qu’il ne vaut que par la voie des armes, alors on attend de le voir sur ce terrain s’il ne va pas secouer le sabre de la violence ». Sur cette voie qu’on voudrait leur imputer, les partisans de Guillaume Soro et lui-même sont formels : »Plus jamais, nous n’allons recourir aux armes… ».
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La session parlementaire convoquée ce vendredi 8 février si elle acte ou non la démission de Guillaume Soro à la tête de l’hémicycle ivoirien aura forcement des conséquences sur la vie politique, la reconstitution des cartes au niveau des partis politiques en Côte d’Ivoire. On attend de voir comment tout cela va évoluer.