Les artistes ivoiriens amenés par Fadel Day ont observé en début de semaine dernière, un sit-in, protestant contre la gestion opaque de la maison des droits d’auteur en Côte d’Ivoire. Après avoir été réçu par des autorités telles le préfet de la ville d’Abidjan, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, ils ont décidé de surseoir à leur mouvement. Dans le même temps , le ministre de la culture, Maurice Kouakou Bandama a fait une sortie dans les médias, parlant lui, plutôt de bruits au Burida et non de crise. Alpha Blondy, vient de le contredire en se pononçant sur la crise qui prévaut au niveau du burida, proposant par la même occasion une solution.
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Alpha Blondy : »Il faut privatiser le BURIDA »
»Je pense qu’il faut privatiser le BURIDA. Et qu’il faut le séparer du ministère de la culture. Le Burida a besoin de se défaire de cette tutelle. Je ne veux pas être celui qui va lancer la pierre à qui que ce soit. Tous les ministres de la culture ont été défaillants. Je soupçonne des personnes qui sont tapies dans l’ombre, et à qui béneficie cette situation. Tous les ministres passent, mais ces personnes sont là. Et ce sont elles qui s’enrichissent avec l’argent des artistes. Ce n’est pas normal qu’untel qui a fait un disque qui marche, et un autre qui a fait un disque en 1972 , un seul disque que l’on lui connaît, que ces deux personnes perçoivent les mêmes sommes. On se croirait au temps du régime communiste ».
Aimé Dinguy’s
