Ce vendredi 8 Février, Guillaume Soro démissionnait de la présidence de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. »Y’avait-il une alternative. Non, on ne m’en donnait aucune, absolument aucune », dira-t-il notamment dans son discours lors de la session parlementaire qui aura acté sa démission. Soro Guillaume ne croit pas si bien dire lorsqu’il dit que l’on ne lui laissait aucune alternative. Acculé et poussé à la démission, il s’est résigné. »A l’inverse, refuser de démissionner conduirait immanquablement à la crise institutionnelle déstabilisante… ». Le mot est lâché. S’il ne démissionnait pas, voilà ce qui l’attendait.
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Soro Guillaume, soit la démission ou la destitution
La manière la plus honorable était celle-ci, prononcer un discours devant les députés et rendre sa démission. Ou c’était tout simplement la destitution sous l’initiative du chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui se serait imposée à lui. Cela aura été un désaveu des plus cinglants. Soro a décidé de démissionner, de laisser le tabouret pour aller en toute conscience et liberté dans une aventure guidée par ses convictions.