Les participants à l’atelier à Bouaflé, ont formulé plusieurs recommandation dont l’installation d’un comité de veille et d’alerte précoce.
Les participants à ces assises recommandent en outre le curage des caniveaux, l’équipement des services mobiles dont la gendarmerie et le centre de secours d’urgence, le réaménagement du centre social de Bouaflé, l’équipement des centres de santé de N’Douffouka’kro, Blanfla et de Garango.
De même, la construction d’un centre social à Zuénoula, l’installation d’un plan d’évacuation connu de tous, l’identification des zones à risque, l’élaboration d’un plan de communication en situation d’urgence et la sensibilisation sur les profils à risque par un expert.
Initiée par le secrétariat exécutif de la plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes (PN-RRC), cet atelier vise à outiller les participants pour améliorer la gestion d’éventuelles inondations.
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En 2018, lors de la grande saison des pluies, le département de Bouaflé a connu des inondations, notamment des habitations sous les eaux, des voies obstruées, plusieurs quartiers et plantations inaccessibles, des entreprises envahies d’eau et désertées. Au total, 436 ménages, 3085 personnes sans abris dont 658 femmes et 970 élèves ont été recueillis au centre social de Bouaflé.
À Zuénoula, dans la même période, 2000 personnes ont été sinistrées.