Apoutchou National parle de la vie de sa mère Brigitte Bleu, célèbre actrice ivoirienne qui s’est fait connaitre dans « Faut pas Fâcher « .
Ma mère Bleu Brigitte m’as eu à l’âge de dix-huit ans. Donc très jeune, malgré ma pression familiale maman a tenu à me mettre au monde. La vie de ma mère n’a pas été du tout facile.
Maman été confrontée à certaines difficultés mais elle n’a jamais voulu baisser les bras. Des parents de ma mère, précisément son frère ainé qui, un moment, était cadre à la BCEAO, voulait que sa sœur soit une cadre de ce pays ou très grande femme d’affaires. Mais ma mère, malgré son niveau étude élevé, tenait coûte que coûte à réaliser son rêve ; être une actrice de cinéma.
Cela a entraîné des frictions entre maman et son frère. Maman quitte donc la maison de son frère aîné. Au début des années 2000, alors que j’avais 10 ans, je pars vivre avec maman dans la commune de Yopougon au quartier WASSAKARA. Entre temps, maman réussit à intégrer l’équipe de « Faut pas facher » avec pour patrons Guedeba Martin.
Pour la nouvelle qu’elle était dans l’équipe, c’était difficile pour ma mère de joindre les deux bouts. Mais malgré ses conditions difficiles de vie, maman était à mes petits soins. Je ne manquais de rien. A un moment donné, maman n’arriverait plus à payer le loyer. Nous avons été vidés de la maison. Nous sommes allés vivre à l’église.
Nonobstant toutes ces difficultés qu’elle traversait, maman ne se décourageait pas. Elle croyait toujours en son art. Elle écrivait des scénarios de films. Je me rappelle que c’est dans cette période que maman a écrit son tout premier film » Virus « . Maman continuait de toujours se battre afin que je sois à l’abri du besoin. Son mari, mon père Agbré, lui a été également un grand soutien. Il ne cessait de lui remonter le moral.
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Et de la rassurer sur le fait qu’ensemble, ils allaient révolutionner le cinéma en Côte d’Ivoire.
Dieu merci, ce rêve est devenu réalité. Quand je vois maman produire des grands films comme » Les larmes de l’amour“ qui lui vaut d’être reçue par la Première dame, quand je vois ma mère avec qui je vivais à Yopougon WASAKARA résider aujourd’hui dans une grande villa d’une commune huppée d’Abidjan, quand je vois maman rouler dans de grosses cylindrées de plusieurs millions. Oui Maman est une battante. Comme quoi dans ma vie il ne faut jamais abandonner ses rêves. Même quand c’est difficile accrochons nous à nos ambitions. «