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lundi, novembre 25, 2024
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    Ange Fernande Zougloukata

    En 12 ans de carrière dans l’arène cinématographique, Ange Fernande a un sacré parcours. Plusieurs productions comme Brouteur.com, les coups de la vie, et si Dieu n’existait pas…lui ont permis de faire étalage de son talent. Mais s’il ya une série qui l’aura révélé, c’est bien Zougloukata. Avec Ange Fernande, on ne parle que de cinéma.

    En bientôt 12 ans de carrière, tu as un sacré parcours dans le monde du cinéma, tu dois cela à quoi ?

    Le courage , la persévérance et surtout la motivation parce que quand on se fixe un objectif dans la vie, on ne se repose pas tant que l’on ne l’a pas atteint. J’ai un objectif à atteindre et par la grâce de Dieu, je fais mon petit bonhomme de chemin.

    De tous les films dans lesquels tu as joués, lequel t’a véritablement révélé ? 

    Je dirais la série Zougloukata parce que nombreux étaient les téléspectateurs qui se retrouvaient dans le personnage que j’incarnais.

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    Tu dis dans un entretien portrait pouvoir faire l’amour dans un film si le scénario le demande. Et en même temps, tu dis avoir peur du droit de cuissage exercé par certains réalisateurs, n’y-a-t-il pas un contraste ? 

    Je n’ai jamais dit que j’avais peur du droit de cuissage. Je ne peux en avoir peur parce que je suis au quotidien confrontée à cela et ce, dans tous les domaines. Et ce n’est pas du tout un obstacle à mes objectifs. Il faut juste savoir recadrer les choses avec maturité et démontrer à ces personnes que tes parents t’ont inculqué des valeurs et des principes. Donc aucune action de ce genre ne pourrait me détourner de mes principes parce que je sais d’où je viens et je sais là où je veux aller. Le droit de cuissage fait partie de notre société, hélas.

    Qu’est-ce qui te fascine dans ce métier ? 

    Je suis fascinée par les différentes interprétations des rôles qu’on nous confie, se mettre dans la peau de quelqu’un que nous ne sommes pas, c’est vraiment fascinant. Et à chaque interprétation, une expérience.

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    Les différents films dans lesquels tu as joués, selon toi, lequel avait le meilleur scénario ?

    Je dirais, la majorité des films, pas qu’un seul parce que ce sont des productions qui ont été élaborées par de grosses têtes du milieu cinématographique ivoirien.

    Vous êtes beaucoup de jeunes actrices qui rêvez toutes de crever l’écran, quelle est celle, qui te séduit, de par son talent ?

    Oh, il y en a plusieurs, pas seulement qu’une seule.

    Forcement, quand on passe à l’écran, on fait l’objet de pas mal de fantasmes…Il a dû t’arriver de faire face à de tels cas improbables. Peux-tu nous les faire partager ? As-tu déjà eu affaire à des personnes qui t’ont fait des propositions indécentes ? 

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    Des fantasmes, oui, mais jamais de propositions indécentes. Au demeurant, ce sont juste des appréciations, des demandes en mariage. Juste de la drague, mais de manière subtile sinon ces personnes auront leurs réponses. Je n’ai aucun souci à me faire à ce niveau. Les fans sont gentils avec moi. Dans le cas contraire, je mets les pendules à l’heure.

    Si tu as un message fort à faire passer, ce serait lequel ?

    Je veux d’abord dire merci à mes parents qui ne cessent de me soutenir. Merci à mes amis et à toutes ces personnes qui me soutiennent de près ou de loin. Ce que je peux dire, c’est que lorsqu’on tend vers le succès, on doit garder la tête sur les épaules parce que le succès peut également s’avérer comme notre propre ennemi. Il faut demeurer ferme sur ses principes et ses valeurs. Faire le cinéma demande beaucoup. Alors, il faut vraiment l’aimer pour y adhérer et pour finir : demeurez dans la prière et mettez Dieu au devant de toute action.

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