Des producteurs d’anacarde de Niakara s’attèlent aux travaux d’entretien de leurs vergers en attendant la période des récoltes.
“Je suis en train de faire des pare-feux pour préserver mon champ d’anacarde d’un éventuel incendie en cette période de sécheresse”, a déclaré un producteur d’anacarde à Folofonkaha, Jonas Ouattara Sounan, s’attelant au désherbage de son verger.
Une productrice d’anacarde à Kanawolo, Amiya Koné, fait savoir que l’entretien du verger par le désherbage et le ratissage, “très très importants en cette période de floraison”, permet de préserver les futurs fruits des insectes nuisibles et surtout de faciliter la récolte.
Le prix bord champ du kilo de noix de cajou est à 400 FCFA 400 (€ 0,61) pour cette campagne 2020, comme cela avait été fixé à l’ouverture de la campagne le 6 février 2020, en dépit de la crise liée à la pandémie du Covid-19 qui a mis un arrêt aux contrats et freiné les achats notamment de l’Asie, principal acheteur. Le prix à l’international est passé de $ 1 400 à $ 900 la tonne, relevait courant fin avril 2020 le directeur général du Conseil coton anacarde, Adama Coulibaly.
“A la date du dimanche 27 mars 2020, 331 000 tonnes (t) d’anacarde ont été enlevées chez les producteurs sur une prévision de 800 000 t cette campagne. La filière anacarde va connaître une baisse de production liée à un déficit hydrique dans la partie nord de la Côte d’Ivoire. Nous serons entre 720 000 et 730 000 t compte tenu du déficit de floraison. Cependant, la campagne avait bien démarré”.
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En 2019, la production aurait été “largement de 800 000 t”, avait précisé en février Adama Coulibaly même si les exportations officielles n’avaient recensé que 634 641 t, un écart qu’il avait expliqué par les exportations illicites.