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vendredi, novembre 22, 2024
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    Line Jaber RTI C’midi, elle sort de son silence

    Le terme  »enfant de la télé » lui irait comme un gant. Et pourtant, c’est à l’émission C’midi que Line Jaber prendra toute la proportion de ce statut. A 9 ans, elle faisait déjà rêver la génération 1980 avec les  »oiseaux du monde ». Pendant dix ans, avec les  »oiseaux du monde », la belle hirondelle aura fait le tour du monde. La féline gazelle toute élancée au sourire éclairé aura aussi fait apprécier ses courbes sur les plus grands T du monde. Line Jaber, c’est une référence pour les hôtesses 2.0 qu’elle coache avec un  »spirit » divin. La tempête médiatique passée, elle est toute lumineuse loin de la nébuleuse. Abidjanpeople.net a réussi la prouesse de la faire sortir de son silence. Entre deux voyages et de nombreux contrats à signer, elle s’est posée le temps de quelques minutes d’échanges. Entretien…

    Comment se porte Line Jaber ?

    Je vais très très bien par la grâce de Dieu . Je me porte pour le mieux. Tout se passe bien.

    A voir ton actualité loin de la télévision, apparemment, tu es épanouie plus que jamais ?

    Par la grâce de Dieu, ça va. Plus épanouie loin de la télé, je ne sais pas. Par contre, depuis plus de cinq ans maintenant, je dirige ma petite entreprise que j’ai consacrée à Dieu d’où la dénomination Holy Spirit (saint esprit) by Line jaber . C’est là que nous échangeons nos idées. Nous y proposons des services personnalisés et innovants à nos clients. Nous sommes spécialisés dans l’accueil professionnel, l’organisation d’événements, la décoration aussi. J’ai près de cent jeunes filles que je dirige. Notre dernier gros événement était le forum des décideurs. Mon entreprise me permet de vivre et d’être épanouie par la grâce de Dieu.

    Justement, à propos de ton expérience télé, avec du recul, ne penses-tu pas que ça été un mauvais choix de vie ?

    Je dirais non. Parce que j’ai fait 10 ans dans le mannequinat. Après cette étape, j’avais toujours voulu faire de la télévision. Même si j’étais déjà présente dans l’espace médiatique à travers une centaine de publicités pour MTN, Uniwax et autres. Je suis très fière d’avoir été à l’origine de la création de l’émission C’midi. Le concept était assez nouveau pour l’Afrique. C’était un challenge, un défi à relever avec plusieurs chroniqueurs qui ont travaillé dans une parfaite entente. J’en tire une grosse satisfaction.

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    Vu que tu avais une situation paisible, avais-tu besoin de faire de la télévision qui est un espace qui expose autant ?

    La télévision n’était pas un monde inconnu pour moi. C’est un univers que j’ai connu à l’âge de 9 ans avec les  »Oiseaux du monde  » avec qui j’avais déjà parcouru pas mal de pays à travers le monde pendant 10 ans. Nous avions fait pas mal de tournées, des rencontres exceptionnelles avec la plupart des autorités de ce pays puisque nous étions ambassadeurs de l’Unicef. Je suis une habituée des panneaux publicitaires et autres spots de télévision. Alors quand vous me dites que j’ai voulu m’exposer, je dis non. J’ai été mannequin pendant 10 ans aussi avec plusieurs voyages dans le monde également. Tout cela m’a permis de commencer avec une certaine aisance à la télévision. J’ai fait des études en communication en plus d’un DUT en gestion commerciale. J’ai juste suivi la voie de ma passion. Après, tout choix a ses avantages et ses inconvénients, des choses qu’on ne peut pas forcement maîtriser. Vu l’audience de la production dans laquelle j’ai servie en tant que chroniqueuse, on s’est retrouvé du jour au lendemain comme des célébrités, un statut auquel je ne m’attendais pas forcement. Donc l’histoire de la télévision, ce n’était pas de vouloir m’exposer, mais c’était juste de donner libre cours à une passion. Ça été une aventure fabuleuse. Je ne retiens que du positif. La célébrité nous est tombée là dessus. Et après on devient victime de son travail. Votre vie se trouve exposée. Nous n’étions pas préparés à tout cela. Les choses sont allées très vite. On ne pouvait pas comprendre les différentes visions qui étaient véhiculées. Je tenais une chronique assez atypique. En dehors de tout cela, j’ai toujours eu ma vie privée, mariée depuis de nombreuses années avec des enfants. Toute l’exposition qui s’en est suivie après est venue malgré moi. Pour rien au monde, je ne sacrifierais ma vie de couple pour un quelconque métier au monde.

    Comment as-tu vécu ces moments de lynchage médiatique et sur les réseaux sociaux ?

    (Rires)…J’ai toujours été joyeuse et positive. La maîtrise de soi et le self control face à une situation, j’en ai toujours fait sienne. Tout cela est le fait de mon parcours de membre au sein des  »oiseaux du monde », ma carrière de mannequin avec Gilles Touré ( avec qui on a été jusqu’en Inde) , et surtout Patricia Kalou qui m’aura beaucoup inspiré de par son métier d’animatrice. A C’midi, c’était du divertissement, je jouais juste un rôle à la télévision. Les gens n’ont pu faire ce distinguo. Pour la petite anecdote, récemment, j’étais au mariage d’une amie au Gabon et l’histoire recommande que la femme qui rentre dans un foyer doit y aller avec un panier afin d’y mettre toutes ses peines. Et comme par hasard, j’avais un panier lorsque j’étais chroniqueuse à C’midi . Ce panier m’aura servi quelque part. Du moment où j’étais là pour titiller les stars, il fallait que je m’attende au bad buzz. J’étais donc préparée à tout ça. Dans la police de la mode, j’incarnais juste le rôle de John Rivers, paix à son âme qui  »fusillait » les stars par rapport à leur style vestimentaire .

    Une phrase, un fait, un comportement qui t’a vraiment attristé dans tout ce tourbillon ? Un fait aussi qui t’a arraché le sourire et t’a permis d’aller de l’avant ?

    Rien ne m’a attristé. Je suis sortie très forte de cette expérience. J’ai impacté à ma façon le paysage audiovisuel ivoirien. Je ne retiens rien de négatif. Je suis très fière de mon parcours. Il faut du tout pour faire un monde. Nous avons été à l’origine de cette émission et ceux qui viendront ne feront que suivre nos traces avec bien entendu leurs touches à eux.

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    Comment se porte ta carrière de mannequin et ton agence d’hôtesses ?

    Je suis une chef d’entreprise qui dirige une centaine de filles et une cinquantaine de stewards. On envisage conquérir l’Afrique et pourquoi pas l’Europe. Je suis heureuse de savoir que certaines jeunes filles s’identifient aujourd’hui à nous . Ma première grande soirée en tant que mannequin, c’était aux Ebony alors que j’étais en pleine révision pour le baccalauréat lorsque Gilles Touré m’a appelé.

    En dehors de ces deux activités, quelles sont les autres activités sur lesquelles tu es active en ce moment ?

    Je prépare quelques projets sur lesquels je préfère garder le silence pour le moment.

    Doit-on s’attendre à te voir à nouveau à l’écran à travers une production télé ou cinématographique ?

    Oui, bien sûr. Déjà, je prépare la saison 2 de  »Boutique hôtel » qui est une web série qui, par la suite a été diffusée sur Bet France. Ça été un rêve d’enfance de réalisé, parce que j’ai toujours voulu jouer dans des productions cinématographiques. C’est une série humoristique. J’ai dû me faire coacher pour ce rôle. Mon personnage de miss Julie a été bien accueilli. La saison 2 sera sur Bet France et la RTI certainement. J’ai une série avec la RTI qui sortira bientôt. Je n’ai jamais voulu répondre aux allégations qui laissaient entendre que la RTI m’avait renvoyé. C’est l’occasion de donner une réponse à cette préoccupation pour dire que entre la RTI et moi, tout se passe bien. Récemment, un reportage consacré à la marque Guerlain a été diffusé sur la RTI ( une émission de Erico Sery présentée par Isabelle Béké) où on m’a vu interviewer monsieur Thierry Vasseur ( le nez de Guerlin qui s’ouvre très peu à la presse) et la princesse Esther Kamatari qui est l’ambassadrice noire de Guerlin. Je joue aussi bientôt un rôle de médecin légiste, production qui sera également diffusée sur la RTI . Souffrez que pour les autres projets, je n’en dise pas plus ( rires). Merci…

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    Merci pour cet entretien exclusif. Un message fort que tu aimerais faire passer

    C’est moi qui vous remercie pour cet entretien exclusif. Tout le plaisir a été pour moi. Plein succès à abidjanpeople.net. Je termine par cette pensée du grand philosophe théoricien, Albert Einstein qui disait en l’occurrence : Celui qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover.

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