Raflée lors d’un contrôle de routine des forces de l’ordre dans le quartier de Louis à Libreville au Gabon, l’artiste gabonaise Shan’l, auteur de la chanson »tchizambengue » a été maintenue en garde à vue. Libérée hier, ce mardi 19 février, sous le coup de 22hGMT ( il y’a juste 30 minutes que le direct a pris fin ), l’artiste a tenu à faire une mise au point dans un direct Facebook. Voici l’essentiel de son direct d’une vingtaine de minutes.
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Shan’l : »J’avais mes papiers…ils étaient dans la voiture »
»J’avais mes papiers. Ils étaient dans la voiture et moi j’étais juste en train de m’amuser dans la boite de nuit. Lors du contrôle des agents des forces de l’ordre, dans ma colère, j’ai eu des propos indécents devant les agents. Je n’ai jamais dit que je suis une star planétaire et qu’on ne devrait pas me demander mes papiers. Je n’ai juste pas apprécié la procédure des agents. Je ne savais même pas que le procureur de la République était présent lors de ce contrôle de routine. Je ne lui ai d’ailleurs pas manqué de respect…
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J’ai été mise en garde à vue pour outrages à agents, ce que je condamne moi même. Pendant ma garde à vue, je n’ai pas du tout été sage. Et là, il y’a un agent qui m’a giflé. Et je suis rentrée dans la violence. Le procureur de la République m’a sermonné pour mon comportement qui n’a pas du tout été exemplaire. Il m’a dit que face aux forces de l’ordre, je n’avais pas à me comporter ainsi. Devant le procureur, j’ai tenu aussi à dénoncer la procédure des agents des forces de l’ordre. Voici la mise au point que j’ai tenu à faire parce que ça va dans tous les sens sur les réseaux sociaux ».