Décidé à occuper la scène médiatique depuis son départ de la présidence de l’Assemblée nationale le 8 février dernier, plus une semaine ne passe sans que Guillaume Soro ne fasse l’actualité. L’ex président du parlement ivoirien a beaucoup à dire. Et cela durera encore longtemps. Après la création d’un Comité Politique, outil dont il se servira pour donner son avis sur des sujet d’intérêt général, Guillaume Soro est dans une phase de consultation de la société civile. Cela a commencé par les ressortissants de sa ville, Ferkéssédougou. Face à eux, il a enfin réagi sur le fait d’être traité de jeune homme par Alassane Ouattara. Une appellation assez stigmatisante du reste, dont il fait l’objet pour une personnalité ayant incarné les institutions de la République ivoirienne.
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Guillaume Soro : »Gbagbo a respecté l’institution que j’incarnais »
»Quand j’étais premier ministre de Gbagbo, honnêtement Gbagbo m’a donné de la considération et du respect. Oui, on n’était pas d’accord, on était opposé sur la gestion de la Côte d’Ivoire. Moi, je soutenais Alassane. Lui, n’était pas d’accord avec Alassane. Mais il me respectait en tant que premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Gbagbo ne m’a jamais appelé jeune homme. Bedié ne m’a jamais appelé jeune homme. Ils m’ont toujours considéré comme une institution de la République… ».
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En clair, le fait que le président de la République de Côte d’Ivoire appelle Guillaume Soro »jeune homme », cela est pour l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire un manque de respect. Et il s’exprimait ainsi sur la question pour la toute première fois.