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vendredi, novembre 22, 2024
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    Marie Eve Djibo : Miss mannequin

    Marie Eve Djibo, miss et mannequin, diplômée en mines, pétrole et énergies est une tête pleine et pleine d’assurance. A cœur ouvert, Marie Eve Djibo lève un coin de voile sur son parcours et sa vie sentimentale. L’ex miss Daoukro ( élue en 2013) et mannequin de renom se laisse découvrir.

    Élue miss Daoukro 2013, quels souvenirs gardes-tu du concours miss ?

    Je garde de beaux souvenirs du concours Miss Côte d’Ivoire. Pour commencer, il faut dire que découvrir la région de l’Iffou reste mon premier souvenir, car je n’y avais jamais été auparavant; belle région c’est. Ensuite, viennent les rencontres avec les autres candidates. Ces rencontres, toutes aussi différentes furent belles. Chacune des candidates venant avec son savoir et sa personnalité, il fallait s’entendre, se comprendre, se respecter, être en harmonie, car contrairement à ce que plus d’un penserait, la complémentarité des candidates est un point important dans ce concours. J’avoue que ça n’a pas été facile avec certaines mais au final, nous avons pu toutes y arriver. Puis, le sacre à la présélection Miss Côte d’Ivoire à Daoukro…
    Pendant la compétition, stress et peur étaient au rendez-vous,  mais à chaque fois que je faisais mon apparition sur le podium, une bonne partie du public était là pour m’encourager. J’ai eu donc à faire face à un mélange de stress, de peur, d’encouragement et d’excitation. Avec le sacre, se sont ajoutés la satisfaction et la reconnaissance. Aussi, j’ai eu à être suivie par un docteur, une journaliste, un coach en marche et bonnes manières pour le côté psychologique, la marche, le parlé et la gestuelle en public. Je suis reconnaissante à ces personnes, car tous ces suivis et coachings me sont, jusqu’à ce jour, indispensables. Pour terminer, avoir été parmi les dix (10) filles les plus belles (physiquement et intellectuellement) de toutes celles qui ont été présentes à ce concours Miss Côte d’Ivoire 2013, reste pour moi l’ultime beau souvenir.

    Marie Eve Djibo, c’est une belle carrière de mannequin. Comment est-ce que cela a démarré ?

    En 2011, un jour en rentrant des cours, après m’avoir poliment arrêté, un homme s’est présenté à moi comme étant l’assistant d’un styliste ivoiro-allemand, présent à cette époque sur Abidjan (Côte d’Ivoire) pour un court séjour et qui aurait à présenter sa ligne de vêtements dénommée “Bob wear”. Alors ayant jugé que j’avais le profil d’un mannequin (teint naturel noir, taille et forme), il me proposa de faire partie des mannequins qui porteraient la collection de ce styliste. Les contacts ont donc été échangés. Et au soir du défilé, s’y trouvait également un grand du mannequinat africain, appelé affectueusement “François le jumeau”. Il était présent en tant que Top model. M’ayant apprécié à son tour, nos contacts ont été échangés et par la suite, il m’a appris à faire des pauses photos et à marcher, pendant un moment. J’avais donc commencé à faire des “shooting” avec plusieurs photographes puis à poster mes “photos shoot” sur le réseau social Facebook. C’est ainsi qu’un Top model ivoirien Kévin Tapé m’a contacté et m’a présenté au grand Gilles Roland Touré. Ce styliste ayant aussi validé mon profil a néanmoins recommandé que je suive une formation chez Carlos Hazel pour pouvoir entrer véritablement dans la mode ivoirienne parce que Carlos est l’un des meilleurs formateurs en Afrique de l’Ouest. J’ai obéi tout de suite et par la grâce de Dieu, en moins de 3 mois,  j’ai commencé à être sur de grands podiums nationaux et internationaux en commençant avec Gilles Touré évidemment.

    Quels sont les plus beaux  »T » que tu as faits ?

    Les plus beaux  »T » que j’ai eu à faire sont nombreux, mais je pourrai citer entre autres: AFRIKFASHION SHOW, MORENO’S FASHION, UNIWAX pour Gilles Touré, UNIWAX pour le concours Miss Côte d’Ivoire 2018, DU RÊVE À LA RÉALITÉ, MASA, YORODEHE pour la Côte d’Ivoire FIMA pour le Niger, ANNUAL SHOW pour le Cameroun, MALI MODE SHOW pour le Mali, FESMMA et LA NUIT DE LA MODE pour le Bénin.
    Avec quels créateurs as-tu pris plaisir à défiler ?
    Les créateurs avec qui j’ai pris plaisir à défiler sont nombreux. Nous avons Gilles Touré, Pathé’o, Ciss St Moïse, Anderson D., Patrick Asso, Tim Création, Angybell, Memel, Reda Fawaz, Nackissa, Réotra, Franck Gnamien, Tra Dieudonné, Sœurs coquilles, Bazem’se, Mariah Bocoum, Koro D., Jb Hounyovi, … Pour ne citer que ceux-là.

    Si tu dois définir le monde du mannequinat, que dirais-tu ?

    Tout en ayant en son sein de très bons talents et étant aussi prêt à en accueillir de nouveau, le monde du mannequinat est malheureusement, plein de vices. Cependant, il faut avoir la tête sur les épaules, avoir des principes, des valeurs pour d’abord y entrer, ensuite y demeurer, puis en sortir fièrement et avec dignité.

     

    Un mannequin avec une tête bien pleine, diplômée en mines, pétrole et énergies, quelles sont tes perspectives professionnelles ?

    Je vis depuis un moment sur Accra à cet effet. Permets-moi, je te prie, de rester silencieuse sur les détails.

    Lire aussi : Prissy la degameuse : ses vidéos atteignent des millions de vues

    Tu continueras à défiler jusqu’à quand ?

    Lorsqu’il sera temps pour moi de mettre fin à ma carrière, je le ferai savoir. Don’t worry.

    Pour terminer, peux-tu lever un coin de voile sur ta vie sentimentale d’autant plus qu’une aussi belle plastique, ça doit faire rêver de nombreux hommes

    Mes fiançailles d’avec Karim Koffi Zarour ont été définitivement rompus. Mais pour ce qui est de ma vie sentimentale actuelle, je te prie encore une fois, de me permettre d’y être silencieuse.

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