Le Niger traverse actuellement une période politique tendue suite à un coup d’État militaire qui a mené à la mise en résidence surveillée de l’ancien président Mohamed Bazoum.
La CEDEAO a tenté de négocier sa libération en échange de la levée des sanctions contre le pays, mais les discussions ont été bloquées par le refus du chef militaire, Abdourahamane Tchiani.
Depuis juillet, Mohamed Bazoum est en résidence surveillée, malgré les demandes répétées de la CEDEAO pour sa libération. Sa famille est sans nouvelles depuis sa tentative d’évasion en octobre.
La CEDEAO a appelé à la libération de Bazoum et à un retour rapide à un gouvernement civil, menaçant d’intervenir militairement et suspendant les liens commerciaux avec le Niger. Cependant, ces mesures n’ont pas abouti.
Le général Abdourahamane Tchiani a refusé de libérer Bazoum, mais a accepté de raccourcir la période de transition vers un gouvernement civil, sans préciser la durée.
En réponse, la CEDEAO a maintenu ses sanctions tout en créant un comité pour travailler avec la junte nigérienne sur une feuille de route pour la transition. Selon les progrès de ces discussions, les sanctions pourraient être progressivement assouplies.
Depuis la tentative d’évasion d’octobre, la famille de Bazoum dénonce le traitement « abusif » du nouveau régime militaire.