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    Coup d’Etat au Mali : un an du départ forcé d’IBK par un putsch

    Le Mali, où le président Ibrahim Boubacar Keïta a été renversé il y a un an, a connu depuis un autre coup d’Etat militaire en mai.

    • IBK renversé
      Le 18 août 2020, Ibrahim Boubacar Keïta est renversé par un putsch après plusieurs mois de manifestations contre la corruption et l’impuissance de l’Etat face à l’insécurité.

    Le 19, le colonel Goïta se présente comme le nouvel homme fort du pays.

    La communauté internationale condamne le coup d’Etat et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) impose des sanctions.

    • Transition
      Le 12 septembre, la junte, sous pression internationale, s’engage à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois.

    Le 21, l’ex-ministre de la Défense Bah Ndaw est désigné président de transition et le colonel Goïta vice-président.

    Le 27, l’ancien ministre des Affaires étrangères Moctar Ouane est désigné pour former un gouvernement, constitué en octobre, avec des militaires aux postes clés. La Cédéao lève ses sanctions.

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    Le 15 avril 2021, les autorités de transition fixent des dates en février et mars 2022 pour les élections présidentielle et législatives, en vue du transfert du pouvoir aux civils.

    Confronté à une contestation grandissante, le Premier ministre Moctar Ouane présente la démission de son gouvernement mi-mai. Reconduit, il forme un nouveau cabinet dont deux figures de la junte sont écartées.

    • Putsch bis
      Le 24 mai, le colonel Goïta fait arrêter le Premier ministre et le président.

    Une grande partie de la communauté internationale condamne.

    Le 25, le colonel Goïta dit avoir déchargé MM. Ndaw et Ouane de leurs prérogatives, les accusant de tentative de « sabotage » de la transition. Il assure que les élections sont maintenues en 2022.

    Le président français Emmanuel Macron dénonce « un coup d’Etat dans le coup d’Etat inacceptable ».

    Le 26, le président et le Premier ministre de transition démissionnent, selon la version officielle.

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    Les Etats-Unis suspendent l’assistance aux forces maliennes.

    Le 27, Bah Ndaw et Moctar Ouane sont libérés, mais restent assignés à résidence, selon la Cédéao.

    Le 30, le Mali est suspendu de la Cédéao, sans nouvelles sanctions, puis par l’Union africaine (UA) et l’Organisation internationale de la Francophonie.

    • Goïta investi, nouveau gouvernement
      Le 7 juin, le colonel Goïta est investi président de transition. Il promet « des élections crédibles, justes, transparentes aux échéances prévues ».

    Il nomme un Premier ministre civil, Choguel Kokalla Maïga, vétéran de la politique.

    Le 10, Emmanuel Macron annonce une réduction de la présence militaire française au Sahel.

    Le 11, le colonel Goïta désigne un nouveau gouvernement. Les militaires gardent les postes clés comme la Défense, la Sécurité et la Réconciliation nationale.

    Fin juin, l’ONU prolonge jusqu’au 30 juin 2022 sa mission au Mali, en insistant sur un retour du pouvoir aux civils et la tenue d’élections générales le 27 février.

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    Début juillet, la France annonce la reprise des opérations conjointes avec les forces maliennes, suspendues après le putsch de mai.

    • Attaque contre le président
      Le 20 juillet, le colonel Goïta échappe à une tentative d’assasinat à la Grande mosquée de Bamako.

    Le 25, le gouvernement annonce la mort en détention de l’homme accusé d’avoir tenté de l’assassiner.

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