Anne Ouloto rattrapée par les aveux d’Amadé Oueremi dans le procès « massacre Duékoué » pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
6 mai 2019 : Anne Désirée Ouloto, « arrêtez d’utiliser les Wê comme fonds de commerce. Il n’y a jamais eu de génocide Wê en Côte d’Ivoire »
24 mars 2021 : Amadé Ouremi, « ce n’est pas parce que c’est mélangé qu’ils vont mettre tout sur moi. Dieu même sait que je n’ai pas fait ça moi seul. J’ai vu des corps des hommes. C’était beaucoup. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Il y avait des femmes, des hommes, des enfants et des vieillards parmi les corps. Des personnes ont été brûlées vifs dans des maisons « .
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Plus de 800 morts en deux jours
En mars 2011, alors que le pays est plongé dans une crise post-électorale, la ville de Duékoué dans l’ouest, va connaître l’horreur. Les 29 et 30 mars, des centaines de personnes sont massacrées par des miliciens favorables à Alassane Ouattara. Le Comité international de la Croix-Rouge et plusieurs autres organisations humanitaires, dénombreront un peu plus de 800 morts. La majorité des victimes appartenait à l’ethnie Guéré jugé favorable à Laurent Gbagbo.
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Dix ans après ce massacre, Amadé Ouérémi, 57 ans, un des chefs de guerre considéré comme un supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui aurait participé à ce massacre, comparaît donc devant la Cour d’assises d’Abidjan.