Au deuxième jour de son procès massacre de Duékoué, Amadé Ouérémi, a avoué le 25 mars 2021, qu’il n’était pas seul lors de ce génocide.
« Ce n’était moi seul. Moi je n’étais qu’un simple élément. C’est le commandant Losseni Fofana ( ex-commandant de la zone de Man) qui a donné l’ordre d’aller démanteler les barrages des miliciens à Duékoué. Ce n’est pas moi qui étais le chef », a soutenu M. Ouérémi acculé par les questions du juge Charles Bini.
M. Ouérémi a botté d’abord en touche toutes ces accusations portées contre lui et ses hommes avant de se dédire sous la pression des questions du juge Bini Charles. Quatre-vingt-deux témoins ont été annoncés pour ce procès contre M. Ouérémi.
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Mais pour l’heure, c’est une dizaine qui est présente pour son témoignage. Les tueries de Duékoué survenues pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 ont fait plus de 800 morts selon des organisations humanitaires.
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Agé de 57 ans et de nationalité burkinabè, l’ex-chef de milice Amadé Ouérémi qui était considéré comme un supplétif des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), a occupé pendant plusieurs années la forêt classée du Mont Péko dans l’ouest ivoirien. Il a été arrêté depuis mai 2013 par l’armée ivoirienne.