La vie d’Hamed Bakayoko dit Hambak est à célébrer, lui qui fut de gros-bras du président Alassane Ouattara avant d’être premier ministre.
Hambak, une vie à célébrer ! Lorsqu’on regarde d’où il est parti pour atteindre les sommets de l’État, la vie d’Hamed Bakayoko est à célébrer, malgré la tristesse et la douleur provoquées par sa disparition.
Natif du quartier pauvre d’Adjamé à Abidjan et sans un seul diplôme universitaire, ce self-made man a réussi l’exploit de se hisser à la fonction de premier ministre où se sont souvent succédés, en Côte d’Ivoire, d’éminentes personnalités bardées de diplômes et d’autres distinctions : Alassane Ouattara, Seydou Diarra, Daniel Kablan Duncan, Amadou Gon Coulibaly, etc.
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Aux côtés d’Alassane Ouattara, le défunt premier ministre ivoirien a commencé comme simple gros-bras qui écartait la foule pour laisser passer son très populaire père spirituel. Il est ensuite devenu garçon à tout faire, puis confident et homme de confiance. Il termine comme premier ministre et ministre de la défense, et disparaît sans avoir connu l’humiliation de la disgrâce, comme certains de ses détracteurs aujourd’hui en exil.
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Le Seigneur aura par ailleurs épargné à Hambak la souffrance d’une longue maladie accompagnée d’une décrépitude physique pénible pour lui et insupportable pour sa famille et tous ceux qui l’aiment. Beaucoup admirent l’honorable parcours d’Hamed Bakayoko.
Beaucoup souhaitent être gratifiés d’une fin aussi brève plutôt que de connaître une longue, voire très longue agonie.