Pour la première fois de l’Histoire, un pape sera à partir de 5 mars 2021 en Irak pour encourager la fragile minorité chrétienne.
Dans ce berceau de la chrétienté rendu exsangue par les guerres et encore marqué par la percée du groupe Etat islamique (EI), le pape François rencontrera –et c’est aussi en soi une première spectaculaire– la plus haute autorité religieuse d’une partie du monde chiite, le grand ayatollah Ali Sistani à Najaf, au sud de Bagdad.
Il s’agira en outre du premier séjour à l’étranger du souverain pontife depuis le début de la pandémie de Covid-19, après avoir été dûment vacciné, tout comme la multitude de journalistes et d’ecclésiastiques qui le suivent.
LIRE AUSSI : BTS 2021 : début des inscriptions en ligne, voici le lien
Durant sa visite de trois jours, le pape argentin de 84 ans rendra visite à une minorité chrétienne diverse mais réduite à peau de chagrin au milieu d’une population de 40 millions d’Irakiens brinquebalés depuis 40 ans de guerres en crises économiques.
LIRE AUSSI : Un immeuble s’effondre à Abobo : 3 victimes
Le programme papal est aussi ambitieux que ce voyage est historique: jusqu’à lundi, le souverain pontife ira dans une cathédrale endeuillée par une prise d’otages en 2010 à Bagdad, dans la cité d’Ur, dans le désert méridional de l’Irak, à Najaf et dans des églises ravagées par l’EI à Mossoul (nord).