Un groupe de jeunes a assailli le mardi 23 février 2021, le commissariat d’Odienné, pour réclamer la libération d’un des leurs.
Le jeune en question, connu sous l’appellation « Samory », est présumé être le leader d’une bande du quartier Sokourani, réputée abonnée aux actes de violences. Il était recherché pour avoir tailladé, le 15 janvier 2021, le laissant pour mort, un certain « Tchon », patron supposé d’une bande adverse, localisée au quartier Libreville.
De retour de cavale, depuis peu, à Odienné, il a été cueilli par des membres, menaçants, du camp ennemi, à un des corridors de la ville, avant d’être soustrait par la police pour être placé en garde à vue.
Ses camarades ont entamé leur siège du commissariat, depuis la nuit de dimanche, à en croire la police. Ceux-ci dénoncent une injustice, arguant du fait que leur leader présumé était en situation de légitime défense. Même s’il a infligé de lourdes blessures à son adversaire qui était venu lui chercher noise jusqu’à la concession familiale, à Sokourani.
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Les bagarres de nuit, à la machette et au gourdin, entre bandes rivales, issues des différents quartiers, sont régulièrement déplorées à Odienné. Le phénomène perdure et préoccupe malgré une campagne de sensibilisation entreprise par la police locale, avec l’implication des leaders de jeunesse et des autorités traditionnelles.