Invité de RFI, le ministre de la Réconciliation nationale, KKB, est revenu sur sa rencontre avec Bédié à la demande de Macky Sall.
Vous avez été reçu au mois de janvier par Henri Konan Bédié, à la demande de Macky Sall, a bien précisé le président du PDCI. Est-ce que cela veut dire selon vous, que les leaders de l’opposition ont encore du mal à vous pardonner cette position de la présidentielle, de participer au scrutin, alors qu’ils avaient décidé de le boycotter ?
C’est humain l’attitude qu’ils adoptent. Surtout quand on considère que je suis le fils du président Bédié. Je comprends que son souhait aurait été que je le suive dans sa démarche de boycott. Vous voyez, je veux être cohérent dans ma vie. Dans ce que j’ai choisi de faire de la politique, je veux être cohérent… Je ne m’engagerai jamais par culture politique dans le boycott – en plus – actif ! Cela suppose que l’on met la vie des citoyens en danger ! Je n’ai pas suivi cette voie. Houphouët nous indiquait toujours qu’il faut toujours recourir au dialogue en début de crise.
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Mais est-ce qu’après les morts, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara ne se sont pas retrouvés au Golf Hôtel ? Il faut laisser derrière soi le passé pour construire l’avenir ! Bédié reste le président du PDCI-RDA. Lui aussi est un acteur. Il est au centre des débats, de la discussion. J’ai essayé de le voir pour désamorcer, pour arrondir les angles entre nous.