Théodore Gnagna Zadi fait une analyse du système éducatif ivoirien classé avant-dernier en Afrique francophone.
Le Rapport est sans complaisance pour notre pays, classé au bas de l’échelle des systèmes éducatifs de l’Afrique francophone. Le Bénin un pays pas si riche quand on sait que la Côte d’Ivoire à elle seule, concentre les 40% de la richesse de la sous-région, maintient sa position de leader en matière d’Education dans la zone francophone de l’Afrique.
Le quartier latin de l’Afrique francophone est en tête dans tous les secteurs de l’Education passé au peigne fin par le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen (Pasec). Il est suivi de près par trois autres pays de notre sous-région pas si bien nanti au plan financier à savoir le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal.
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La première leçon que l’on peut tirer est que ce n’est pas la richesse qui fait un bon système éducatif. Un bon système éducatif se construit autour du respect des normes tant dans le recrutement des enseignants, dans leur formation initiale et continue, qu’ autour des valeurs cardinales qui fondent la société à savoir, la rigueur, l’intégrité, le travail bien fait, le respect et j’en passe.
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La deuxième leçon est que les choix qui ont été fait dans la conduite de notre système éducatif ont montré leur limite. La troisième leçon est que les taux élevés de succès aux examens de fin d’année ne constituent pas un gage de performance d’un système éducatif.
Ce rapport doit donc aider nos autorités politiques à prendre les bonnes décisions pour remettre notre système sur les rails. C’est notre souhait le plus ardant.
