Agroforesterie à Vavoua : des jeunes de plusieurs communautés se sont engagés pour le développement et la sauvegarde de la forêt.
Ces jeunes ont nettoyé un espace situé au bord d’une rivière capable de contenir 20 000 plantules à produire à Vrouo2. Selon leur encadreur, Diawara Aboudramane, ces plants sont composés de d’iroko, de bois bété et de fraké qui sont des essences qui poussent naturellement dans cette partie du département de Vavoua.
Les plants produits servirons à faire renaître le couvert forestier des zones rurales et surtout des réserves forestières de l’Etat. Il est proposé au comité de vendre chaque plant produit à un coût très accessible de 50 FCFA. La somme recueillie, selon Traoré Bakari, responsable de l’IDEF pour ce projet, servira à intéresser les travailleurs et à répondre à leurs besoins de fonctionnement.
L’objectif de l’ONG est d’amener les populations de Vrouo 2 et de Diafla à faire renaître le couvert forestier des forêts classées du Haut-Sassandra et de Séguéla presqu’entièrement détruites par les champs de cacao.
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Aussi, l’IDEF et son partenaire financier Client Earth veulent-ils amener les producteurs de cette zone à s’inscrire dans le projet mondial du cacao durable qui consiste à produire du cacao sans détruire la forêt et les arbres grâce à la technique de l’agroforesterie.
Ainsi, selon le président de l’un des comité basé à Vrouo 2 en plus du matériel agricole d’une valeur de deux millions FCFA reçu, l’obtention d’un tricycle s’avère nécessaire pour le transport de la terre pour la pépinière.
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Plusieurs producteurs cultivent le cacao dans les forêts classées. L’Etat les enjoint d’en ressortir à la seule condition de planter des arbres dans leurs champs par la technique de l’agroforesterie.