Conseil d’administration de Smart Africa : Le président Roch Kaboré, a participé ce lundi 07 décembre à la 9e réunion par vidéoconférence.
Au cours de la session qui s’est tenue par visioconférence sous la présidence du chef de l’Etat rwandais, président de Smart Africa, Paul Kagamé, Roch Marc Christian Kaboré a « réaffirmé l’engagement du Burkina Faso pour l’atteinte de nos objectifs communs définis dans le cadre de Smart Africa ».
Smart Africa est une initiative panafricaine qui vise à accélérer le développement socio-économique durable du continent africain grâce à un accès au haut débit et à l’utilisation des TIC.
Initialement adoptée par une poignée de chefs d’Etat lors du sommet Transform Africa au Rwanda en octobre 2013, l’Alliance Smart Africa regroupe actuellement la quasi-totalité des Etats africains qui ont pour la plupart adhéré à l’initiative en 2014, lors de la 22e Assemblée ordinaire de l’Union Africaine tenue à Addis-Abeba.
A l’ordre du jour de ce 9e Conseil d’administration, il y avait notamment le lancement des schémas directeurs de Smart Africa. « En ce qui concerne le Burkina Faso, nous étions en charge de l’élaboration du schéma directeur ‘’Renforcement des capacités’’, je voudrais vous rassurer que nous y travaillons et que courant 2021, nous pourrons vous soumettre le schéma directeur concernant le renforcement des capacités » a indiqué le président du Faso.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné qu’au Burkina Faso, les universités travaillent au développement des filières spécialisées dans le data scientist, la cyber-sécurité et l’intelligence artificielle.Au sujet de l’initiative Smart Africa digital Academy, qui a pour objet le développement général des compétences au sein des pays membres, le président du Faso a exprimé le souhait du Burkina, de faire partie des pays appelés à conduire l’expérience pilote envisagée dans le domaine.
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Roch Marc Christian Kaboré a également insisté sur la nécessité pour l’Alliance d’avoir un ancrage institutionnel, entre autres, par la prise d’un acte juridique constitutif formalisant l’existence de l’alliance. « Cela est important pour donner plus de poids et de force à notre organisation » a soutenu le président Kaboré qui a également « lancé un appel à la mobilisation des ressources en faveur du renforcement des compétences des africains dans le domaine des nouvelles technologies »