Le ministre Jean-Claude Kouassi, exhorte les jeunes de la région du Tonkpi à saisir “l’heureuse opportunité” du chantier-école.
Le ministre Kouassi était jeudi 3 décembre 2020, dans le village de Gloleu, pour l’installation du 11è chantier-école du pays, ces centres d’encadrement étant une première réponse du Gouvernement à l’orpaillage illicite qu’il combat de toutes ses forces.
Selon M. Kouassi, les impétrants seront à la fin de leur formation, des artisans miniers « modernes et modèles, gardiens vigilants » du respect scrupuleux des règles minières, environnementales et sociales.
Il leur a demandé de se rapprocher des services déconcentrés de Man et de Danané pour constituer leur dossier de demande d’autorisation en vue de faciliter leur insertion socio-professionnelle.
Les chantiers-écoles produisent déjà des résultants probants sur le terrain. Cent cinquante impétrants se perfectionnent aux techniques de l’exploitation artisanale et semi-industrielle dans les chantiers-écoles. Cent vingt autres ont achevé leur formation et sont en instance de sortie.
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Et grâce à la qualité de l’enseignement dispensé, les premières promotions de 44 jeunes ivoiriens, issus des chantiers-écoles de Bozi (Bouaflé) et de Katiendé (Boundiali), ont déjà trouvé un emploi à l’issue de leur formation.
Cent vingt autres ont achevé leur formation à Loboville (Buyo), Nangbokro (Daoukro), Abradine (Yakassé-Attobrou) et Tanguelan (Agnibilékrou). Ils sont en instance de sortie.
L’objectif visé par le projet des chantiers-écoles est de garantir, à travers une formation de qualité, un encadrement et un suivi réguliers des artisans miniers, la création d’emplois pérennes et décents et un développement économique durable du secteur de la petite mine.
Dans sa lutte contre l’orpaillage illicite, le ministère a mis en place la Brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM). Au 31 octobre 2020, cette brigade est intervenue dans 14 départements relevant de 13 régions administratives, avec pour bilan, 180 sites d’orpaillage illicite démantelés, 45 personnes interpellées et déférées, et de matériels de production divers saisis.
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Au plan judiciaire, sept procès se sont tenus, avec pour bilan 102,1 millions de francs CFA d’amende au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire, 735 283 000 francs CFA de dommages et intérêts au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire et 30 personnes condamnées à des peines de prison ferme.