En Côte d’Ivoire, ce sont au moins 1180 victimes de traite humaine qui ont été secourus, 42 trafiquants ont été arrêtés.
Elle participait du 24 au 27 novembre 2020 à Yamoussoukro, à une session de formation approfondie et multidisciplinaire des praticiens de la justice pénale sur la traite des personnes en Côte d’Ivoire.
Au cours de la même période, 42 trafiquants ont été appréhendés et traduits devant les tribunaux en vue de répondre de leurs actes.
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La traite des personnes est le fait de recruter, transporter une tierce personne en la menaçant, en la contraignant par la violence en vue de l’exploiter. Cette exploitation peut prendre différentes formes comme la prostitution forcée et le travail forcé. Tout cela contribue à enlever toute dignité à la personne humaine.
« Le phénomène est important et il prend de l’ampleur dans tous les pays et la Côte d’Ivoire qui n’y échappe pas est devenu un pays de transit, de recrutement et de destination pour victimes et trafiquants », a indiqué Mme Yapo.
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Elle a expliqué que les actions que l’Etat de Côte d’Ivoire pose aujourd’hui, c’est de véritablement créer un cadre de coopération de sécurité avec ces différents pays. Ce, pour pouvoir non seulement en interne mener la sensibilisation pour que les jeunes comprennent l’importance et l’ampleur du phénomène mais pour les empêcher aussi d’aller se retrouver emprisonnés ou en esclavage dans un pays qu’ils ne maîtrisent pas.
L’atelier de Yamoussoukro est la quatrième des sessions organisées dans le cadre de l’application d’un des objectifs du projet dénommé ‘’Améliorer la réponse pénale à la lutte contre la traite à travers des actions intégrées’’. Il est mené par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) mène en Côte d’Ivoire depuis 2018, à savoir renforcer les capacités d’enquêtes des praticiens de la justice pénale.
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Selon le coordonnateur national du projet Lutte contre la traite des personnes à l’ONUDC, Yao Roger, ce rendez-vous, en plus des praticiens de la justice pénale, a associé la société civile notamment les ONG de prise en charge des victimes de traite.
Il s’agissait d’échanger sur les notions clés de la lutte contre la traite que et de donner aux participants, des rudiments afin de pouvoir mieux exploiter la loi de 2016 qui organise la répression à grande échelle de la traite des personnes à travers des enquêtes et des poursuites efficaces.