« Le Rhdp invite le gouvernement à demeurer ouvert au dialogue, sans toutefois renoncer à poursuivre les enquêtes liées aux violences électorales, (et) à rechercher tous les auteurs et leurs complices quel que soit leur rang », a dit M. Adjoumani Kouassi, face à la presse.
Selon le porte-parole principal du Rhdp, Adjoumani Kouassi, cela devrait permettre de « faire émerger la vérité sur ce qui s’est effectivement passé », alors que l’opposition appelle à la libération de ses responsables avant la poursuite du dialogue lié à la crise électorale.
Il a fait savoir, sans ambages, que le parti assure le président de la République, Alassane Ouattara, élu pour un nouveau mandat, de « son soutien total et sans faille dans la poursuite des enquêtes en cours et dans sa quête du dialogue pour une paix sincère et durable ».
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M. Adjoumani a en outre invité le gouvernement à prendre toutes les mesures en vue du maintien d’un climat de paix durable, estimant que « l’opposition veut prendre en otage à nouveau (les Ivoiriens), en se servant de cette paix comme un instrument de chantage ».
Le porte-parole principal du Rhdp a par ailleurs qualifié d’ »odieux » les crimes perpétrés pendant la période électorale, à la suite de l’appel à la désobéissance civile et au boycott actif du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, lancé par l’opposition.
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, et celui du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan ont refusé de participer à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, soutenant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible.
Suite au scrutin présidentiel, émaillé de violences, M. Bédié et le président Ouattara se sont rencontrés, brisant le mur de glace, et devraient poursuivre le dialogue afin de permettre un retour à la paix.
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M. Bédié (86 ans), le doyen d’âge de l’opposition, a posé des préalables avant la poursuite du dialogue, entre autres la libération des responsables de l’opposition dont Affi Nguessan et le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué.
Le chef du Pdci « n’est-il pas en train d’abuser des privilèges de son âge ou de la retenue dont font preuve les autorités compétentes à son égard du fait de cet âge avancé; veut-il pousser ces dernières à lui appliquer la loi dans toute sa rigueur ? », s’est-il interrogé.
Pour M. Adjoumani, on ne peut pas raisonnablement exiger les retombées d’un dialogue avant même de l’engager. En tout état de cause, le Rhdp encourage M. Ouattara à « continuer à œuvrer pour la paix par le dialogue, sans faiblesse ».