A la veille de l’élection présidentielle au Burkina Faso, l’ONU a souligné l’importance d’un scrutin organisé en toute sécurité,
A la veille des élections présidentielle et législatives au Burkina Faso, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné l’importance d’un scrutin organisé en toute sécurité, a-t-on appris de source officielle.
« Le Secrétaire général félicite le gouvernement, les leaders politiques et le peuple du Burkina Faso pour avoir fait prévaloir un climat de respect mutuel durant le processus électoral, et ce en dépit des défis auxquels le pays fait face », a déclaré, vendredi, son porte-parole dans un communiqué de presse.
Le chef de l’ONU a appelé toutes les parties prenantes à faire perdurer le climat de respect mutuel afin de garantir que le scrutin se déroule de manière inclusive, crédible et pacifique.
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M. Guterres a réitéré l’engagement des Nations Unies à soutenir les efforts nationaux visant à consolider la gouvernance démocratique, à promouvoir la cohésion sociale et le développement durable au Burkina Faso.
Dimanche prochain, ce sont 6.492.686 électeurs burkinabè qui se rendront aux urnes pour élire le président de la République et les 127 députés qui siègeront dans le Parlement.
Pour la première fois, 23.108 Burkinabè de la diaspora prendront part à un scrutin.
Pour la course à la présidentielle, au total treize candidats, dont le président sortant Roch Marc Christian Kaboré, sont en compétition.
Pour l’élection des 127 députés à l’Assemblée nationale, 96 partis, 5 formations politiques et 25 regroupements d’indépendants, soit 10.652 candidats sont en lice.
Le Burkina Faso est confronté à des violences et attaques terroristes dans sa partie nord qui ont provoqué le déplacement interne de plus d’un million de personnes.
Dans le contexte sécuritaire fragile, « le Secrétaire général exhorte les forces de sécurité à tout mettre en œuvre pour protéger les civils durant le vote dans l’ensemble du pays et à agir conformément à la loi », a dit le porte-parole de M. Guterres.
Le chef de l’humanitaire de l’ONU, Mark Lowcock, a octroyé lundi dernier 6 millions de dollars du Fond central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF) pour aider ce pays du Sahel à faire face à la crise alimentaire qu’il traverse.