Agbéyomé Messan Kodjo, ancien Premier ministre togolais a félicité Henri Konan Bédié suite à sa désignation comme Président du CNT.
Monsieur le Président,
Au moment où le Peuple frère de la Côte d’Ivoire s’est levé comme un seul homme pour dire non à la confiscation du pouvoir par Alassane Ouattara, il me plaît de vous adresser mes plus vives félicitations au terme de votre désignation comme Président du Conseil national de Transition.
Le Peuple ivoirien, à la suite des Peuples frères en lutte du Togo et de la Guinée, a indiqué sa détermination à faire valoir son droit inaliénable à défendre sa Souveraineté et agir par tous les moyens pour la faire valoir.
Je ne doute point que dans le cadre de votre mission à la tête du Conseil national de Transition, ensemble, main dans la main et déterminés, nous travaillerons résolument pour que les peuples d’Afrique cultivent sans cesse les vertus de l’union pour faire valoir leurs aspirations les plus profondes.
Plus que jamais, la lutte des Peuples doit s’inscrire dans la nécessité de conférer force et vertu aux institutions au cœur des processus électoraux en Afrique.
Je saisis donc cette solennelle circonstance pour vous assurer de ma disponibilité, ainsi que de celle du Gouvernement légitime du Togo, à œuvrer avec vous, à la consolidation et à la promotion continues des valeurs de justice, de paix, de respect des institutions et du respect de la parole donnée pour que s’enracinent définitivement dans notre région, la vérité des urnes et des institutions vertueuses.
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Dans le cadre de cette noble mission de Renaissance de l’Afrique, au nom du Peuple togolais et de mon Gouvernement, je vous adresse mes vœux de plein succès dans l’accomplissement de votre mandat qui est celui du retour de la Paix, de la mise en place d’Institutions vertueuses et fortes garantes de la stabilité en Côte d’Ivoire dans les plus brefs délais.
Pendant que la Côte d’ivoire rejoint le Togo et la Guinée dans le triumvirat de l’Alternance politique en Afrique subsaharienne, il est clair que votre pays apparaît comme un partenaire de premier plan dans notre lutte collective et plurielle de libération définitive des pays de la région. Je voudrais que nous œuvrions ensemble pour la justice, la liberté et le respect de la souveraineté populaire qui constituent le levier par lequel nous ouvrirons véritablement le chemin de l’espérance et de l’autodétermination de nos peuples.
Assuré de votre souci de la cause de la Renaissance Africaine, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, les assurances de ma très haute considération.