« L’opération terroriste de Nice est lâche et brutale, et notre condamnation est absolue », a réagi le gouvernement tunisien.
Selon la présidence du gouvernement tunisien, le Premier ministre Hichem Mechichi s’est entretenu avec ses ministres de la Justice, des Affaires étrangères, de l’Intérieur, pour évoquer les répercussions de l’attentat terroriste au couteau, survenu jeudi à Nice, dans le sud de la France. L’attaque a fait trois morts et plusieurs blessés.
L’auteur de l’attaque est un Tunisien de 21 ans, inconnu des services de renseignement, qui a débarqué à Paris le 9 octobre dernier en provenance de Lampedusa en Italie où il est arrivé le 20 septembre dernier, selon des médias français.
A l’occasion, peut-on lire dans le communiqué, M. Mechichi a réitéré sa condamnation totale et absolue de cet attentat terroriste « qui visait des citoyens innocents dans un lieu sacré qui appelle et institue à la fraternité et à la solidarité entre les peuples ».
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Le chef de la primature tunisienne a, par aileurs, souligné que « la Tunisie et les Tunisiens, qui ont souffert des ravages du terrorisme, sont aux avant-postes des peuples du monde libre pour combattre tous ceux qui ont choisi de tomber dans le marais des ténèbres ».
Le chef du gouvernement tunisien a exprimé, à cette occasion la solidarité de la Tunisie, gouvernement et peuple, avec le peuple français, tout en adressant les plus sincères expressions de condoléances et de compassion aux familles des victimes.
A cet égard, M. Mechichi a appelé ses ministres concernés par cette affaire (Intérieur et Justice) à accorder la plus grande attention à l’investigation dans les circonstances de cette attaque et de découvrir tous les éléments qui auraient pu contribuer à sa planification, sa préparation et sa mise en œuvre.
Il a également sollicité un soutien et une coopération sans réserve aux autorités françaises en la matière, tout en mettant en valeur l’importance de concerter tous les efforts régionaux et internationaux pour lutter contre le terrorisme, l’extrémisme et la violence au nom de l’idéologie, « pour ainsi prévenir de leurs dangereuses répercussions sur la sécurité et la stabilité des Etats et des peuples ».
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« Force sera d’adhérer aux concepts de la tolérance, de la modération et du dialogue en tant que valeurs communes pour toute l’humanité », a encore espéré le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi.
