Depuis quelques jours, on assiste à un vrai faux débat quant à l’attribution de la CAN 2019 et 2021 au Cameroun et la Côte d’Ivoire. Aussi puissant soit-il, de manière unilatérale sans aucune démarche officielle, le président de la Confédération Africaine de Football, qui, sur un plateau de télévision décide de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun et dans un beau tour de passe passe décide de décaler l’organisation de la CAN à la Côte d’Ivoire pour 2023. Quel crédit accordé à une telle sortie ?
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Ahmad Ahmad et la CAF sont-ils sérieux ?
Des observateurs de la scène sportive africaine ont motivé la sortie de Ahmad, président de la CAF par le fait qu’il voulait à sa manière marquer son empreinte du fait que ce soit l’équipe de Issa Hayatou qui aura attribué les CAN 2019 et 2021 au Cameroun et à la Côte d’Ivoire, A moins que nous ne connaissions pas les règles d’attribution d’une CAN, ce qui est facile à faire du reste, quid d’une requête sur les moteurs de recherche. Sans même vouloir s’engager dans une telle démarche, la décision de Ahmah Ahmad analysée à chaud frise tout simplement la foutaise, le manque de respect, comme cela est légion sur un continent comme l’Afrique. Comment un président d’une instance du football peut-il à lui seul décider de son propre chef vouloir imposer ses humeurs et desiderata à des États.
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Et il se trouve des extraits d’interviews où on le voit narguer tout simplement et les ministères de sports et la fédération de football , le cas de la Côte d’Ivoire, exit de tels propos : »Ils font ce qu’ils veulent. Nous assumons. Mais de mon côté, je suis en contact avec le président Ouattara. L’organisation d’une CAN, c’est avant tout l’affaire de l’État… ». Pour parler de manière prosaïque, »il est sérieux là lui ? ». Nous pensons simplement que Ahmad cherchait juste un prétexte pour faire parler de lui. Sinon fouler aux pieds des règles élémentaires de communication qui auraient consisté pour la CAF à consulter les États camerounais et ivoiriens dans le strict respect des normes protocolaires aurait été bien à propos, qu’aller s’étaler sur un plateau télé. Et pour faire depuis lors, après une telle sortie hasardeuse, la Une de médias réputés, vitrines de cette Afrique où les choses ne tournent toujours pas comme il faut.