Selon Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, si le scrutin a lieu le 31 octobre 2020, il y aura plus de morts.
Mme Nathalie Kouakou, présidente de l’ONG Vivre sans violence, a fait observer que « si le scrutin a lieu samedi (31 octobre 2020), il y aura plus de morts qu’il y a aujourd’hui, alors pourquoi tenir ces élections et pourquoi ne pas dialoguer ? ».
« Si le président veut absolument tenir les élections samedi, il a 24h (la journée de vendredi) pour rencontrer son grand-frère pour que tous deux sortent devant nous et disent ce qu’ils ont décidé, car nous voulons qu’ ils préservent la vie des Ivoiriens », a-t-elle poursuivi.
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L’émotion dans la voix, elle a dit, « nous femmes et mères, c’est la vie de nos enfants et aussi de nos maris qui est menacée », rappelant que les heurts qui se passent à l’intérieur du pays sont « inacceptables et il faut que les deux se rencontrent au plus tard demain (vendredi) ».
Elle a par ailleurs appelé la diplomatie internationale à peser de tout son poids pour que les deux personnalités politiques, autrefois alliées, se rencontrent avant le vote, afin que la fumée blanche sorte au plus tard vendredi.