Selon Affi N’Guessan, Ouattara déshonore la fonction de président de la République et le 31 octobre 2020, il cessera d’incarner la République de Côte d’Ivoire.
« (…)L’interview de Ouattara révèle en réalité sur le plan psychologique une série de pathologies lourdes. Une obsession qui se traduit par une fixation presque névrotique sur la personne du président Henri Konan Bédié.
Et son refus absolu du jeu démocratique avec cette explication qu’il donne d’être candidat par le risque de voir triompher le président Henri Konan Bédié aux élections. Il avoue que sa candidature s’explique par la haine, mais la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de haine pour avancer. En démocratie, c’est le peuple qui tranche…
Mais cela Alassane Ouattara ne peut le comprendre car il a instauré une dictature. Le 3ème mandat c’est la promesse d’anéantir toute l’opposition, c’est l’assurance de la prison à vie pour Guillaume Soro, c’est ce chantage à Laurent Gbagbo.
LIRE AUSSI : Ouattara fait des promesses depuis Man : « Tout ce que je dis sera exécuté à la lettre »
Notre pays est en danger. Ouattara attise la haine et joue une ethnie contre une autre, insensible aux nombreux morts que nous pleurons chaque jour, et au risque de déclencher une guerre civile. Dabou est devenue le symbole de la barbarie du régime.
L’annonce de la fermeture de plus d’un bureau de vote sur deux est la reconnaissance spectaculaire de la force de la mobilisation contre le 3ème mandat.
LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire, un pays très jeune, des dirigeants très âgés
En 2010, Alassane Ouattara a été un ‘’Candidat Exceptionnel’’ grâce à un décret, en 2015 il a été un candidat par ‘’Dérivé’’ de 2010 et en 2020 il dit qu’il est candidat ‘’d’urgence’’.
Ouattara déshonore la fonction de président de la République et notre pays. Le 31 octobre 2020, il cessera d’incarner la République de Côte d’Ivoire. »