Une révolte des prisonniers contre Kassoum Coulibaly alias « La Machine » a créé une émeute et une mutinerie à la Maison d’Arrêt et de Correction (MACA), le mercredi 20 mai 2020
Selon plusieurs sources, dans leur colère, les prisonniers révoltés ont déterré un crâne humain et des gris-gris qui appartiendraient à La Machine et qui lui permettait de régner sur la MACA. A en croire les mêmes sources, Koné Kassoum serait un ancien mécanicien de la commune de Koumassi, devenu par la suite garde pénitencier.
Début mai 2020, il a fait parler de lui en battant sauvagement le journaliste Claude Dassé qui enquêtait justement sur des taxes prélevées illégalement à des prisonniers et dont Koné Kassoum en serait le principal bénéficiaire. Le tort du journaliste est d’avoir voulu fourrer son nez dans ‘’ le mangement’’ de La Machine
Informé de ces faits, le garde des sceaux, le ministre de la Justice et des droits de l’Homme s’est immédiatement rendu sur les lieux, souligne le communiqué qui relève qu’à la suite des échanges qu’il a eus avec lesdits agents, il a demandé qu’une enquête soit ouverte.
Cette enquête devrait permettre de situer les responsabilités dans la survenue de ces événements malheureux, selon le ministre de la Justice qui précise qu’ « il n’y a eu ni mutinerie ni évasion à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ».
Sur les réseaux sociaux, des internautes évoquaient mercredi une « révolte » à la MACA suscitée par un agent pénitentiaire, Kassoum Coulibaly alias « La Machine », qui impose sa loi dans cette prison même à ses supérieurs hiérarchiques. Il a essuyé la colère des détenus alors qu’il avait orchestré un soulèvement.
Selon le ministère de la Justice et des droits de l’Homme « le calme est revenu au sein de l’établissement pénitentiaire ». Cet épisode intervient après le règne d’un certain « Yacou Le Chinois» qui imposait son dictat aux détenus au sein de la MACA.