Depuis six bonnes bonnes années, les Éléphants de Côte d’Ivoire n’avaient plus gagné de match d’ouverture lors d’une édition de la Coupe d’Afrique des Nations. En 2019, cette fois-ci en Egypte, cette série noire a pris fin. Dans une belle alchimie avec une nouvelle génération incarnée par Wonlo Coulibaly, le jeune latéral gauche de l’Asec Mimosas, Traoré Ismaël, le défenseur central angevin et surtout des cadres qui ont l’habitude de telles compétitions, les Éléphants ont bien entamé leur CAN.
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Au delà du collectif et des individualités, de tels enjeux imposent avant tout un état d’esprit. Hier à la fin du match France-Brésil comptant pour les 8èmes de finale de la Coupe du Monde féminine, Marta, l’expérimentée capitaine brésilienne tout en pleurs à la fin de cette rencontre qui a vu leur élimination lâchait un mot à ses jeunes sœurs, celles qui incarnent dorénavant la relève du football féminin brésilien: »Lors d’un match, il faut pleurer, souffrir avant de sourire… », dira-t-elle . C’est dire le sacrifice à faire lors des 90 minutes que dure un match de Football. Ce message semble avoir été compris chez les hommes versus Éléphants de Côte d’Ivoire dont les efforts des cadres comme Serey Dié, Max Alain Gradel, Wilfried kanon et surtout Serge Aurier élu homme du match, ont transcendé sur tout le reste du groupe.
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On a vu un groupe homogène, compact, défendant ensemble, attaquant ensemble. Un Serey Dié faire des percussions en attaque, redescendant automatiquement. Un Max Alain Gradel, dont les replis défensifs ont été spectaculaires. Passeur décisif, c’est Gradel qui permettra d’ailleurs à Jonathan Kodjia de marquer l’unique but de la partie. Un état d’esprit à garder et que l’on aimerait voir tout au long de cette 32ème CAN pour le grand bonheur des ivoiriens.